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24 janvier 2015 - Argentine
L'ÉGLISE INTERVIENT A PROPOS DE LA MORT DU PROCUREUR

« Nous ressentons le besoin d’inviter les autorités et l’ensemble des responsables politiques à faire tous les efforts possibles avec honnêteté afin de parvenir à la vérité, seule base de la justice » affirme un communiqué des évêques.

Le Procureur Alberto Nisman a été trouvé mort à son domicile, tué d’un coup de feu à la tête le 19 janvier, date à laquelle il aurait dû présenter au Parlement les documents au travers desquels il accusait le Président de la République, Cristina Kirchner, d’avoir négocié un accord secret en vue de garantir l’immunité à un certain nombre de ressortissants iraniens accusés dans le cadre de l’attentat perpétré en 1994 contre l’association juive AMIA.

Le Comité exécutif de la Conférence épiscopale a fait part de sa confiance dans le fait que les institutions de la République soient en mesure de « surmonter l’ombre d’impunité qui endommage la santé de la démocratie », rappelant que les défis actuels doivent être relevés « en se basant sur la morale et les valeurs profondes » qui sont à la base de la coexistence, parce que « le manque de vérité réveille une profonde méfiance et finit par endommager le tissus social ».

L’Eglise invite à préserver l’unité nationale mais, selon les dernières nouvelles, différentes manifestations sont actuellement en cours en Argentine contre le Chef de l’Etat, manifestations dont la tension ne fait que grandir. (source : Fides)

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