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24 janvier 2015 - Bangladesh
LA VIOLENCE DANS LES RUES DE DHAKA

L'Eglise catholique au Bangladesh est profondément préoccupée par des manifestations et la crise politique qui s'aggrave ainsi que part la poursuite d'une violence, qui a jusqu'ici tué au moins 27 personnes et blessé des centaines d'autres.

«Le Bangladesh a besoin de dirigeants et chefs de nobles vertus, patriotes, de bon cœur, avec un sens moral et l'amour pour leur propre peuple. Ils ne sont pas désignés pour sacrifier les gens à la préservation de leur pouvoir et de leurs privilèges", a déclaré Mgr Gervas Rozario de Rajshahi, vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Bangladesh.

La violence n' a cessé de se dégrader depuis le 5 janvier, lorsque des manifestations ont éclaté au cours de l'élection qui a été boycotté par l'opposition, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) dirigé par Khaleda Zia. Le gouvernement dirigé par Sheikh Hasina de la Ligue Awami a choisi d'écraser les protestations, aggravant la situation.

" Avec l'indépendance en 1971, nous avions pensé que nous serions libres de la répression et de l'exploitation des dirigeants pakistanais, mais avec les dirigeants du Bangladesh nous ne sommes pas mieux, "a expliqué Mgr Rozario avec regret.

"Ce n'est ni la politique, ni la démocratie. Il ne peut y avoir de démocratie là où les gens et les politiciens sont immatures et ignorants », dit-il.

Les groupes des droits humains ont exprimé leur inquiétude quant à la violence et ils ont exhorté ceux qui sont impliqués dans le conflit à faire une déclaration à ce sujet. Ravina Shamdasani, porte-parole du bureau des droits de l'homme de l'ONU, a appelé à " une enquête rapide, qui soit impartiale et efficace"sur tous les assassinats récents. (source : Ucanews)

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