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du 22 au 24 janvier 2015 (semaine 04)
 

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24 janvier 2015 - Chine

UN ACCORD ENTRE PÉKIN ET LA BIBLIOTHÈQUE VATICANE

La « Collection des œuvres historiques et littéraires chinoises d’époque Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911) contenues dans la Bibliothèque vaticane » est désormais rendue publique.

Cette collection, dont les premiers accords avec Pékin ont été initiés en 2008, prévoit la publication de quatre séries d’ouvrages, qui rassembleront environ 700 titres. Le projet a vu le jour grâce à la collaboration entre l’Université des langues étrangères de Pékin et la Bibliothèque vaticane, avec l’aide de l’université La Sapienza et de l’Institut Confucius de Rome.

Pour "l'Ossevatore romano", « cette nouvelle entente entre institutions vaticanes et institutions de Pékin marquent un pas important dans le dialogue entre l’Orient et l’Occident ».

Les 44 premiers volumes avec 170 titres sont désormais rendus publics : sélectionnés parmi trois mille pièces de Chine – dont de nombreuses pièces uniques – ils ont ensuite été numérisés.

Mgr Cesare Pasini, préfet de la Bibliothèque vaticane a expliqué que « la Bibliothèque a été ouverte aux œuvres chinoises dès le seizième siècle », en particulier « des œuvres de missionnaires, comme le jésuite Matteo Ricci, qui ont permis grâce à leurs voyages en Chine un échange important de textes, produisant aussi des traductions ou des textes en chinois, pour le catéchisme, pour illustrer les conquêtes occidentales ou, en sens inverse, pour faire connaître la culture et la pensée chinoise en Europe ».

Il salue dans la nouvelle collection « un matériel très riche qui montre le lien profond de notre institution avec la culture et la vie chinoises ». Les textes présentés « furent fondamentaux pour la communication entre l’Orient et l’Occident. Ils permirent une connaissance mutuelle aux niveaux les plus divers, théologique et philosophique, mais aussi scientifique et littéraire », précise Mgr Pasini.

Il rapporte que le projet éditorial est né sur l’impulsion de la « Commission pour la compilation de l’histoire de la dynastie Qing » : « Il est de tradition en Chine que quand une dynastie prend fin, la suivante cherche toute la documentation pour en tracer une histoire correcte.

« Cela n’a pas été possible au siècle dernier… et aujourd’hui, le gouvernement de Pékin a décidé de s’y consacrer. Ils ne pouvaient pas le faire sans demander notre aide, vu que nous possédons une des plus importantes collections de livres chinois de la dynastie Qing ». (source : Osservotore romano)

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