Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 22 au 24 janvier 2015 (semaine 04)
 

-
24 janvier 2015 -

LES CINQUANTE ANS DE PISAI

Le Pisai, l'Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie, fête ses 50 ans de présence à Rome. Pour marquer cet anniversaire, un congrès international se tient jusqu’à samedi à l’Université pontificale Urbanienne.

Intitulé « Etudier et comprendre la religion de l’autre. Vers la reconnaissance mutuelle entre Religions et Cultures dans le monde d’aujourd’hui » ce congrès est mené en collaboration avec des institutions civiles et religieuses, comme l’Université Georgetown et le "mouvement Wasatia pour la paix religieuse entre juifs et musulmans."

L'objectif de ce congrès : présenter le travail, les interrogations et les propositions du Pisai au monde entier.

Les participants, venus des Etats Unis, de Jérusalem, d’Indonésie, de Jordanie et d’Italie, seront reçus par le Pape pour qui le dialogue avec l’islam est une priorité.

L’Institut a été fondé par les Pères Blancs, Missionnaires d’Afrique, en 1926 à Tunis, après la commémoration du centenaire du cardinal Lavigerie et l’installation de sa statue à l’entrée de la capitale tunisienne.

L’idée à l’origine était de former les missionnaires se préparant à vivre en milieu musulman. En 1931, cette fondation prit le nom de IBLA, "Institut des Belles Lettres Arabes". Elevé en 1960 au rang d’Institut Pontifical d’Etudes Orientales, une branche de l’institut fut transféré à Rome quelques années plus tard, en 1964, et prit le nom d’Institut pontifical d’études arabes.

Les Pères Blancs continuèrent parallèlement à diriger à Tunis l’IBLA. Dans la capitale italienne, la seule langue d’enseignement, en plus de l’arabe, fut longtemps le français. Mais les évêques français n’envoient plus de prêtres depuis longtemps.

Aujourd’hui, on compte parmi les enseignants des professeurs de langue arabe, chrétiens et musulmans. Les étudiants viennent pour la plupart du Nigéria, du Burkina Faso, d’Inde ou d’Indonésie. Le cycle dure trois ans et exige d’apprendre l’arabe afin d’accéder aux sources de l’islam pour pouvoir dialoguer. (source : FPIC.)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil