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du 14 au 18 février 2015 (semaine 08)
 


- 18 février
2015- Libye
LE PAPE ET LES 21 CHRÉTIENS COPTES ÉGORGÉS

Le Pape a offert sa messe, mardi matin dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican, pour les 21 « frères coptes, égorgés pour le seul motif d’être chrétien ». .

« Prions pour eux, que le Seigneur les accueille comme martyrs. Prions pour leur famille, pour mon frère le patriarche Tawadros qui souffre tant ».

Le Souverain Pontife a téléphoné lundi après-midi au patriarche copte-orthodoxe pour lui manifester sa profonde participation à la douleur de l’Eglise copte.

Le Pape avait déjà fait part lundi matin d’un profond sentiment de tristesse, en évoquant les 21 Égyptiens coptes exécutés. Et avait rappelé leurs paroles : « Jésus, aide-moi ».

« Le sang de nos frères chrétiens est un témoignage qui crie. Qu'ils soient catholiques, orthodoxes, coptes, luthériens, peu importe : ils sont chrétiens ! Et le sang est le même. Le sang confesse le Christ... Les martyrs appartiennent à tous les chrétiens... c'est l’œcuménisme du sang »,.

Ces 21 chrétiens sont morts en prononçant le nom du Christ, confirme Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh. « La vidéo qui montre leur exécution – indique à Fides l’Evêque égyptien – a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent « Seigneur Jésus Christ ». Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres.

Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ».

Das le même temps, ce qui inquiète, c’est qu’avec ces exécutions revendiquées par sa branche libyenne, quelques jours après l’annonce de la décapitation, l’organisation djihadiste démontre qu’elle a exporté ses méthodes d’extrême brutalité en dehors de sa zone d’action dans les régions qu’elle contrôle en Syrie et en Irak

La question reste de savoir qui pourra mettre fin à cette barbarie et quand ? Même si les frappes aériennes se multiplient, y compris avec l’aide de certains pays musulmans, il semble que cela ne soit pas suffisant. Que peuvent faire les pays occidentaux ?

Même si le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a exclu toute intervention militaire pour le moment, la ministre de la défense de la Péninsule a affirmé que le pays était prêt à mobiliser 5000 soldats pour intervenir en Libye. Preuve que l’option d’une intervention de troupes au sol est bien à l’étude.

L’Italie, qui se trouve à quelque 350 kilomètres des côtes libyennes, s’est senti directement visée dans la vidéo diffusée par Daesh, et dans laquelle un terroriste signale clairement : « Aujourd’hui, nous sommes au sud de Rome ». Le ministère italien des Affaires étrangères a annoncé la fermeture provisoire de son ambassade à Tripoli, la dernière d’un pays occidental encore ouverte en Libye. (source : Apic et Fides)

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