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du 01 au 03 mai 2015 (semaine 18)
 


- 03 mai
2015 -
LA BANQUE MONDIALE S'ALLIE À DES GROUPES RELIGIEUX

Pour mettre fin à l’extrême pauvreté, la Banque mondiale et 35 institutions religieuses unissent leur force. Elles sont chrétiennes, juives, musulmanes, et baha’is. Elles espèrent éradiquer la misère d’ici 2030.

La Banque mondiale (parfois abrégée BM) regroupe 5 institutions internationales : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (AID, ou IDA), créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des aides, des financements et des conseils aux États en difficulté1, la Société Financière Internationale (IFC), l'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Son siège est à Washington.

La Banque mondiale s’associe à des responsables religieux de par le monde pour une collaboration de 15 ans, dans le but de mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030.

Le Conseil œcuménique des Églises (COE) s’est joint à plus d’une trentaine de responsables de religions mondiales et d’organisations d’inspiration religieuse pour lancer un appel à l’action visant à mettre un terme à l’extrême pauvreté avant 2030, conformément à l’objectif fixé par le Groupe de la Banque mondiale.

Participent à cette action, des groupes chrétiens, juifs, musulmans, baha’is, comme "Pain pour le monde", "Islamic relief international", le "Religious action center of reform judaism" et "Sojourners". Les groupes sont chrétiens, juifs, musulmans, baha’is et encore d’autres religions.

La déclaration intitulée "Mettre fin à l’extrême pauvreté: une obligation morale et spirituelle" souligne que des progrès remarquables ont été faits en matière de réduction de l’extrême pauvreté. En 25 ans, le monde est passé de près de deux milliards à un milliard de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. Aujourd’hui, pour la première fois dans son histoire, l’humanité reconnaît sa responsabilité morale de veiller à ce que personne n’ait à vivre dans l’extrême pauvreté, tout en ayant la capacité de le faire.

«Les données du Groupe de la Banque mondiale et d’autres institutions ont amplement démontré que nous avons désormais la possibilité de mettre fin à l’extrême pauvreté dans un délai de quinze ans», peut-on lire dans la déclaration sur l’impératif moral. «En 2015, nos gouvernements devront s’entendre sur un nouveau programme mondial de développement durable qui pourrait permettre d’achever cette tâche impérieuse en prenant appui sur nos valeurs communes.»

«Nous, membres de la communauté religieuse, adhérons entièrement à cet impératif moral, car nous partageons l’idée selon laquelle la moralité d’une société se mesure à la façon dont vivent ses membres les plus faibles et vulnérables. Nos textes sacrés nous exhortent également à combattre l’injustice et à améliorer les conditions de vie des plus pauvres d’entre nous.»

La déclaration sur l’obligation morale vise à générer la volonté sociale et politique nécessaire par une mobilisation plus vaste d’autres acteurs, en puisant dans les nombreuses convictions et croyances communes qui unissent les principales religions mondiales autour de l’appel à lutter contre la pauvreté.

La déclaration se referme en résumant l’essence de l’obligation morale: «La pauvreté, qui étouffe plus d’un milliard d’hommes, de femmes et d’enfants dans le monde, doit être éliminée. Le moment est venu de prendre des mesures audacieuses pour que la prochaine génération échappe à ce fléau.» (source : COE)

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