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du 10 au 13 mai 2015 (semaine 20)
 


- 13 mai
2015 - Algérie
IL EXIGE LA FERMETURE DES ÉGLISES ET DES SYNAGOGUES

Le responsable salafiste algérien Abdelfattah Hamadache Zeraoui exige que, sur le territoire algérien, toutes les églises chrétiennes – comme les synagogues – soient fermées et transformées en mosquées là où cela est possible.

Il estime que c'est là une réaction légitime face aux épisodes d’islamophobie qui, à son avis, déferlent dans de nombreux pays d’Europe, à commencer par la France.

Dans leur campagne, les salafistes du mouvement de la Sahwa (éveil, ndlr) - qui s'inspirent de la doctrine wahhabite élaborée par l'Arabie saoudite – visent les églises et les synagogues.

Leurs revendications s’appuient sur des hadiths du prophète (ensemble des traditions relatives aux actes et aux paroles de Mahomet). Pour cette tendance du littéralisme islamique qu'est le salafisme, seules des mosquées peuvent être construites en terre d'islam. Il est inconcevable, pour le Front de la Sahwa, que d'autres confessions puissent être légitimées en Algérie.

Le prédicateur et ancien imam Abdelfattah Hamadache Zeraoui exhorte le "régime algérien à ne pas ouvrir d'églises et de synagogues sous quelque forme que ce soit", affirmant que le peuple algérien est musulman et l'islam est l'unique religion de l'Etat. Il refuse absolument la création de "noyaux non-islamiques" en Algérie.

Les propos de l'islamiste radical ont été immédiatement repris par les réseaux sociaux et les blogs liés aux groupes salafistes.

Les basiliques catholiques d’Algérie – telle que Notre-Dame d’Afrique à Alger et celle de Saint-Augustin à Annaba – sont qualifiées de "résidus de l’époque coloniale" dont le pays doit être libéré.

Une loi algérienne de 2006 interdit le prosélytisme envers les non-musulmans, mais les conversions de musulmans au christianisme évangélique sont en croissance depuis des années en Algérie, et pas seulement dans la région de la Kabylie.

L'article 2 de la Constitution de la République algérienne stipule que l'islam est la religion de l'Etat, mais l'article 36 garantit toutefois l'inviolabilité de la liberté de conscience et d'opinion. (source : Apic) apic/fides/be)UNE


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