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du 21 au 23 mai 2015 (semaine 21)
 


- 23 mai
2015 - Allemagne
PUNIR CEUX QUI PRATIQUENT L’ASSISTANAT A MOURIR

Ce projet de loi qui devrait punir de 5 ans d’emprisonnement « tous ceux qui incitent au suicide ou qui assistent ceux qui veulent se suicider » est un nouvel élément dans la discussion sur la fin de vie.

Patrick Sensburg, un député CDU, auteur de ce projet de loi, considère qu’aucune exception ne peut être admise en la matière, car ce serait miner le fondement de la dignité inaliénable de l’homme. « On ne peut disposer de la vie et encore moins de la dignité de l’homme, at-il déclaré le 19 mai à Berlin. Ce n’est pas l’homme qui décide du début ou de la fin de vie. En ce sens, nous sommes dans la main de Dieu ».

Pour cette discussion sur la fin de vie qui devrait se prolonger au parlement jusqu’à la fin de l’année, la discipline de vote a été levée. Ceci incite des députés ou des groupes de députés à présenter leurs propres projets de loi. Alors que le Bundestag veut pouvoir obtenir un vote en première lecture avant la fin de la session, il a désormais quatre propositions de loi à débattre.

Ni le suicide ni l’aide au suicide ne sont sanctionnés en Allemagne. C’est pourquoi, parmi les projets de loi figure celui qui les interdit par principe, tout en admettant qu’on puisse y recourir sous certaines conditions bien définies et après un accord médical.

Un autre projet veut rendre libre l’aide au suicide, mais sous certaines conditions. Enfin celui qui est présenté par l’extrême gauche et les verts veut une liberté totale avec comme seule exception des actes offerts ou obtenus contre des rémunérations.

La proposition de loi de Patrick Sensburg reflète la position de l’Eglise catholique pour laquelle la dignité de l’homme doit être maintenue jusqu’au dernier moment. Elle se déclare en faveur d’un accompagnement médical professionnel de la fin de vie. (source
: KNA)

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