- 27 mai 2015 - France
DES OUTILS POUR BIEN S'ENGAGER

Pendant trois jours, 200 jeunes catholiques, de 25 à 35 ans, réunis par la "Coordination des jeunes professionnels" et les "Semaines sociales de France", se sont mis à la recherche d’outils pour « bien » s’engager.

Réunis à l’Institut catholique de Paris, pour la quatrième édition du rassemblement annuel des jeunes professionnels catholiques, ils ont cherché à traduire ce que signifiait : « Nos engagements, c’est l’Évangile continué », à la lumière de l’apostrophe du pape François, lancée d’abord aux JMJ de Rio puis reprise tout récemment devant des laïcs italiens : " « Ne restez pas au balcon ! »

À l’aide du web-documentaire qu’il vient de réaliser pour le Centre de recherche et d’action sociales (Ceras) des jésuites à La-Plaine-Saint-Denis (en Ile de France) et dont il projette des extraits sur grand écran, Martin de Lalaubie afait plancher ces jeunes actifs, âgés de 25 à 35 ans, sur le thème de l’engagement, sur la notion de « prochain », à la fois « proche et lointain"

Des jeunes salariés et volontaires de l’association "Le Rocher", liée à la communauté de l’Emmanuel, ont témoigné – situations imagées à l’appui – de la radicalité de leur service auprès des habitants des cités populaires de Bondy, Lyon, Toulon ou des Mureaux.

« Nous avons choisi de ne pas fonctionner comme les autres « en silo » mais d’aborder toutes les problématiques pour pouvoir toucher les gens plus au cœur .»

Les organisateurs conjoints de cette quatrième édition, la Coordination des jeunes professionnels (CoJP) et les Semaines sociales de France ont délibérément choisi de montrer et d’utiliser cette diversité des engagements au sein de l’Église.

Trois jours qui auront introduit la réflexion de ces jeunes catholiques, sur un sujet qu’ils pressentent « au cœur de (leur) vie ». D’ailleurs un des forums les plus courus de cette édition 2015 : « S’accueillir soi-même et grandir en liberté ». a été de se demander comment s’engager sérieusement dans une société qui zappe, mais où ils leur manquent des clés et des outils pour avancer. (source : FPIC)

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