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du 27 au 30 mai 2015 (semaine 22)
 


- 30 mai
2015 -
LA PROXIMITÉ DU PAPE FRANÇOIS AVEC L'UKRAINE

Le 27 mai, après sa visite au Saint-Siège, le chef de la diplomatie ukrainienne, Pavlo Klimkine, refuse de considérer le conflit sévissant dans l’est du pays comme une « guerre entre chrétiens » et a évoqué notamment le rôle du Pape dans ce conflit.

La pression politique doit être poursuivie. Nous espérons un ferme soutien en ce sens des dirigeants du G7, lors de leur prochain sommet début juin. Mais nous attendons aussi un appui aux réformes en Ukraine afin d’y éradiquer la corruption, briser l’oligarchie et établir l’État de droit. Avec l’Otan et l’Union européenne, nous réfléchissons aussi à mettre sur pied une chaîne en langue russe contre la propagande russe diffusée par la télévision.

Le Saint-Siège dans ce conflit, où il se garde de désigner l’agresseur joue un rôle comme État membre fondateur de l’OSCE. Il a exprimé un clair soutien pour notre intégrité territoriale et notre indépendance, dit Pvalo Klimkine. Le Pape François possède une autorité morale, très importante dans notre combat, qui est celui pour les valeurs européennes.

" Nous espérons qu’il pourra se rendre en Ukraine, même si nous comprenons que ce ne puisse être le cas dans les mois prochains. Mais c’est le but. Notre président, Petro Porochenko, pourrait se rendre au Saint-Siège afin de l’inviter.

" Les différentes Églises d’Ukraine, ont été très impliquées dans la révolte du « maïdan". Mais nous sommes aujourd’hui dans un contexte différent. Un Conseil des Églises a été établi afin qu’elles coopèrent pour soutenir l’Ukraine, pour contrer la propagande russe à l’intérieur et en dehors du pays, et pour qu’elles coordonnent l'action des ONG d’inspiration confessionnelle.

" En aucune façon ce n'est une guerre entre Églises. C’est une agression russe contre l’Ukraine pour ruiner son indépendance et son intégrité territoriale, et la maintenir dans la sphère d’influence de la Russie. Nous ne céderons ni sur l’unité du pays, dont la Crimée fait partie, ni sur les réformes démocratiques."

Rappelons que le 26 mai, à la veille de cette visite du 27 mai, le Saint-Siège a réclamé « le respect des frontières de l’Ukraine et l’application du droit international dans la gestion de ce conflit ».

LObservateur permanent du Saint-Siège l’a réaffirmé devant le Conseil des droits de l’homme réuni au siège de l’ONU à Genève. Mgr Silvano Tomasi a tenu à redire « la proximité et la solidarité du Saint-Siège avec toute la population ukrainienne touchée par la guerre et à souligner une fois encore l’urgente nécessité de respecter le droit international en ce qui concerne la souveraineté territoriale de l’Ukraine.

" Il en va de la stabilité nationale et régionale, a-t-il déclaré. Il est donc urgent, selon l’Observateur du Saint-Siège, de rétablir l’ordre, fondé sur le respect de tous les droits humains fondamentaux ». (source
: Apic)

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