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au rythme de l'Eglise universelle.
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FlashPress - Infocatho |
du 7 au 10 juin 2015 (semaine 24) |
"C’est au synode et au Saint-Père qu’il incombe de dire jusqu’à quel point l’Église peut s’avancer pour apporter son aide dans certains cas particuliers de naufrage d’un mariage, selon une logique d’indulgence et de clémence". Le second est la grande rapidité avec laquelle ils en ont présenté les conclusions possibles. Dans au moins deux "cas particuliers", en effet, la revue a opté de manière explicite en faveur de l’accès des divorcés remariés à la communion. Ce qui a provoqué une réaction immédiate de la part d’un autre théologien dominicain qui, pour les deux cas, a démonté l’argumentation présentée par son confrère Garrigues. Le père Garrigues a formulé cette exception de la manière suivante : "Je pense à un couple dont l’une des composantes a été mariée précédemment, un couple qui a des enfants et qui mène une vie chrétienne effective et reconnue. Mais son confrère théologien lui a répondu : " Cela revient à dire que si des hommes du métier, qui y passent beaucoup de temps, n’ont pas pu faire la preuve de la nullité du lien, alors l’évêque, qui n’est pas un spécialiste du mariage, pourra en son âme et conscience, passer par-dessus au terme d’un ou deux entretiens, sur la bonne foi des époux et l’attestation de leur accompagnateur spirituel. " On répondra : 'Mais leur mariage est nul'. Dans ce cas, s’il l’est vraiment, pourquoi ne pas les marier ? Et pourquoi, alors, agir en secret, dans la discrétion ? Parce qu’on a des doutes ? Et si on ne les marie pas, en quoi le fait que leur premier mariage soit nul changera-t-il le fait qu’ils vivent ensemble sans être mariés légitimement dans un lien sacramentel ? En quoi cela leur ouvre-t-il l’accès à l’absolution et à l’eucharistie ? "Quand des époux se présentent finalement à l’officialité (quand ils le font…), c’est qu’ils pensent qu’il y a quelque fondement à la nullité de leur lien, c’est qu’ils sont convaincus, en leur âme et conscience, que leur mariage est nul. Et si le tribunal ne leur donne pas raison, vont-ils être convaincus pour autant ? C’est donc tous ceux qui se présentent à l’officialité qui pourront dire qu’en conscience leur mariage est nul, et l’évêque pourra tous les absoudre, et les autoriser tous à communier. "Il n’y a donc plus qu’à fermer les officialités, remplacées par les évêques, et même les Églises, puisque un simple mariage civil entraîne les effets d’un mariage sacramentel". Cependant il ne s’agit là que d’un énième signal qui montre comment, en ce qui concerne cette question, tout a été remis en discussion dans l’Église, y compris ce qui donnait l’impression d’être établi de manière définitive jusqu’au moment où Jorge Mario Bergoglio a été élu Pape. (source :Chiesa) |