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du 9 au 12 juillet 2015 (semaine 28)
 


- 12 juillet
2015 - Brésil
L'ÉGLISE OFFRE DE NOUVELLES PLACES D'ACCUEIL AUX HAÏTIENS

Pour répondre à l'appel du Pape demandant aux structures de l'Église de s'ouvrir d'avantage aux réfugiés et aux migrants, plusieurs organisations liées à des congrégations religieuses et à l'archevêché de Sao Paulo se sont organisées.

En plus des 110 places déjà totalement occupées au sein de la Maison des Migrants, une centaine d'haïtiens sont également accueillis dans les locaux adjacents à l'Église Notre Dame de la Paix, dans le centre de São Paulo. L'an passé, la Mission a accueilli plus de 7.000 migrants. Outre une aide de base (logement et nourriture), elle les a aidés dans leurs démarches pour l'obtention de papiers, leur a proposé des cours de portugais et a favorisé le lien avec des employeurs potentiels.

Depuis le début de l'année 2015, le flux migratoire s'est maintenu, ceci malgré une suspension, durant plusieurs semaines, des liaisons de bus en provenance de l'Acre, État de l'Amazonie frontalier avec le Pérou et la Bolivie, par lequel les Haïtiens entrent en nombre au Brésil.

De très nombreux migrants haïtiens ont continué à arriver à São Paulo en utilisant d'autres moyens de transport. La reprise des rotations de bus, prévue à partir de la mi-juillet, va encore accroître le nombre de migrants et les structures d'accueil se préparent à l'arrivée d'un millier de personnes dans les prochains jours.

Face à ce casse-tête humanitaire, les organisations proposent donc, dès juillet, 300 places d'accueil supplémentaires réparties dans la ville et entre différentes congrégations comme les soeurs Scalabriniennes, la Congrétation des Soeurs Palotinas et la Maison de la Femme.

Parallèlement, le Père Paolo Parise suit de près les débats actuellement en cours au Congrès sur le projet de loi sur les migrations. Le texte, déjà adopté au Sénat, inquiète particulièrement les associations qui accompagnent les migrants.

La loi prévoit en effet de renforcer les pouvoirs déjà concédés à la Police fédérale pour gérer les flux migratoires. Un projet critiqué par les défenseurs des droits des migrants qui estiment "que la migration n'est pas l'affaire de la police". (source : Apic)

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