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FlashPress - Infocatho
du 9 au 12 juillet 2015 (semaine 28)
 


- 12 juillet
2015 -
PEUT-ON VIVRE LA MISÉRICORDE AU MOYEN-ORIENT

Du 6 au 9 juillet, les évêques Latins des Régions Arabes (CELRA) , de Syrie, du Liban, de la Jordanie, de Palestine, d’Israël, de Chypre, de Djibouti et de Somalie se sont réunis à Nicosie (Chypre).

Ils ont évoqué les différents défis actuels de la région et ont publié un communiquéà l’issue de cette rencontre.

..." Nous avons rencontré les chefs religieux chrétiens et musulmans à l’archevêché maronite, et ressenti un esprit œcuménique à travers les différentes Eglises chrétiennes. Nous nous sommes rendus en pèlerinage sur la tombe de Saint Barnabé, apôtre de Chypre, et  prié pour une amélioration des relations entre la partie turque de l’île et la partie grecque. Nous avons également reçu la visite de l’archevêque orthodoxe, Sa Béatitude Chrysostome III.

" Après un riche échange sur la situation pastorale de nos pays respectifs, nous avons étudié les quatre thèmes proposés au programme : la vie consacrée, l’avenir de la communauté chrétienne au Moyen Orient, la famille et le Jubilé de la miséricorde.

" Saluant les communautés qui continuent d’opérer pour la paix et la réconciliation dans les zones de conflit, nous appelons toutes les communautés religieuses, en vue d’offrir un meilleur apostolat, à apprendre davantage la langue locale, à entrer dans la culture des peuples qu’elles désirent servir et s’adapter avec amour à la pastorale locale.

" Plus d’un an est passé depuis la guerre de Gaza, la prise de Mossoul, et un conflit au Yémen déclaré par la Coalition Arabe dure depuis cinq mois sans nous laisser entrevoir une lueur d’espoir.  Malgré la situation de désespoir de notre communauté en Syrie et en Irak, nous insistons sur le fait que notre avenir dépend de la qualité de notre foi et de notre confiance dans le dialogue interreligieux.

" Comme il est impossible de tuer au nom de Dieu, la religion ne peut pas être instrumentalisée à des fins politiques et économiques, parce que toute personne humaine a droit au respect, indépendamment de son appartenance religieuse et ethnique ou de son statut minoritaire ».

" Dans la perspective du prochain synode sur la Famille, nous avons évoqué les différents défis de la famille en général, mais plus spécialement ceux liés à la bioéthique. 

" Nous ferons un effort particulier pour redécouvrir pleinement et valoriser la beauté du sacrement de la réconciliation et la pratique des  œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. (source : LPJ)

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