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FlashPress - Infocatho
du 15 au 18 juillet 2015 (semaine 29)
 


- 18 juillet
2015 -Malawi
POURQUOI SOMMES-NOUS PAUVRES

" Notre pauvreté est plus profonde que le manque d’industries, de mines, de devises étrangères dans nos banques. Nous sommes pauvres parce que nous avons manqué la transformation humaine et morale avant celle de l’économie ».

« Pourquoi sommes-nous pauvres ? » C'est ce que répond Mgr Thomas Luke Msusa dans son Message pour le 51ème anniversaire de l’indépendance du Malawi, célébré le 6 juillet.

« La transformation économique ne pourra jamais être réalisée sans une morale économique que nos responsables appliqueraient dans chaque secteur de la société, ». ajoute l'archevêque de Blantyre. « Tant que la corruption, le népotisme et le régionalisme constitueront les principales caractéristiques des responsables de gouvernement, il n’y aura pas de Malawi différent » commente le Père Piergiorgio Gamba.

« Les discours des responsables religieux pour l’anniversaire ont raconté clairement l’évolution d’un pays qui, avec le temps qui passe, s’enfonce dans la pauvreté du fait du manque chronique de médicaments dans les hôpitaux, d’un système sanitaire proche du gouffre à cause du non paiement des salaires, d’une carence de salles et d’enseignants dans les écoles, du manque d’emplois pour les jeunes, contraints à rechercher un travail en Afrique du Sud malgré les violences causées par la xénophobie et d’un taux d’intérêt appliqué par les banques proche de 40% ».

Et malgré cela, le Malawi accueille près de 1.000 réfugiés ayant fui le Mozambique pour échapper à la violence dérivant de l’instabilité de la trêve existant entre le FRELIMO aux affaires en Mozambique et l’opposition de la RENAMO.

Par ailleurs, le Malawi n’a par ailleurs pas encore achevé le rapatriement des réfugiés rwandais malgré l’accord qui prévoyait le rapatriement en 2013.

La situation est enfin aggravée par le manque de nourriture pour les mois à venir, d’octobre prochain à mars 2016, car la récolte a en effet été fortement touchée par les inondations, laissant 2,8 millions de personnes directement en danger de mort. (source
: Fides)

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