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FlashPress - Infocatho
du 27 juillet au 2 août 2015 (semaine 31)
 


- 2 août
2015 -RD Congo
AU CHEVET DES RÉFUGIÉS A L'EST DU PAYS

Depuis1994, l’Est de la République démocratique du Congo forme avec le Rwanda, le Burundi et le Congo ce qu’on appelle la Région des Grands-Lacs. Dans cette région depuis le génocide rwandais, il y a eu une grande mutation de la population.

A l’intérieur d’abord des pays et surtout, à l’intérieur du Congo. Et ce, dans c’est contexte, que les Jésuites avaient décidé d’y envoyer le Service jésuite pour les Réfugiés (SJR) pour s’occuper des personnes déplacés, mais aussi des réfugiés venant du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda.

Le travail consiste en quatre objectifs. D’abord, la distribution de l’aide humanitaire comme les autres ONG, c’est-à-dire, donner la nourriture, des vivres, mais aussi des vêtements, des objets matériels. Ensuite il y a le volet éducatif : payer les frais scolaires des enfants mais aussi des adultes et construire des écoles.

Le troisième volet consiste en l’accompagnement psychosocial où des experts accompagnent des personnes traumatisées. Enfin, le Service jésuite pour les Réfugiés fait ce que l’on peut appeler le « livelihood » ou l’apprentissage des métiers.

En effet, tôt ou tard, ces personnes devront rentrer chez elles et il faut donc leur apprendre pendant qu’elles sont « en exil » un métier qui leur servira au retour. Pour ce faire, le Service jésuite pour les Réfugiés compte sur des spécialistes de ce domaine mais également, comme la région est à plus ou moins 80% chrétienne, il y a des consacrés, des prêtres, des religieux et religieuses qui aident dans ce domaine.

Ce qui différencie le travail que font les Jésuites avec le SJR des autres organismes humanitaires, c’est dans le choix des personnes à assister. Il prend d’abord les plus vulnérables de la population déplacée, entre autres, les personnes du troisième âge, des personnes ou des femmes malades de sida ou des handicapés, les enfants responsables de ménages, c’est-à-dire des enfants orphelins qui s’efforcent de s’occuper de leurs jeunes frères et sœurs.

Cet engagement ne se fait pas sans difficultés ou défis qui sont énormes, notamment pour le financement. « Nous n’avons pas assez de bailleurs de fonds, l’argent n’arrive plus à cause de différentes guerres ailleurs, mais aussi le personnel non-qualifié, le nombre de personnes à assister, sans oublier les défis sécuritaires, le défi social, les routes. Ils sont énormes, les défis », affirme le Père Martin Bahati, originaire de cette région. (source
: .News.va)

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