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FlashPress - Infocatho
du 8 au 15 août 2015 (semaine 33)
 


- 15 août
2015 - Catéchèse
LES DIMENSIONS ET LES RYTHMES DE LA VIE FAMILIALE

Mercredi, le Pape a initié un parcours sur trois dimensions qui rythment la vie en famille : la fête, le travail et la prière. Et ce mercredi il s’est concentré sur la fête, qui est une invention de Dieu, a -t-il tenu à rappeler,

il s’est d'abord concentré sur la fête, qui est une invention de Dieu, a -t-il tenu à rappeler, évoquant ce verset de la Genèse : « Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée ». "Et Dieu vit que cela était bon."

« La fête, ce n’est pas la paresse de rester dans un fauteuil, ni l’ivresse d’une évasion stupide, mais c’est avant tout un regard aimant et reconnaissant sur le travail bien fait. C’est un temps pour regarder les enfants, les petits-enfants, qui sont en train de grandir, la communauté qui nous entoure, et penser : qu’est-ce que c’est beau ! C’est ce que Dieu a fait quand il a créé le monde. »

Il a développé une catéchèse très poétique et profonde sur ce thème de la fête, qui pourrait sembler un peu prosaïque mais dont il a tenu à rappeler la signification biblique. Il s’est montré ferme : nous ne devons pas être esclaves du travail comme le sont des millions d’hommes, de femmes et d’enfants à travers le monde, car cela va contre Dieu.

« Le vrai temps de la fête est sacré, il suspend le travail professionnel, car il rappelle à l’homme et à la femme qu’ils sont faits à l’image de Dieu. »

Le Pape a insisté sur l’importance de vivre des moments de fête dans la famille mais aussi dans l’environnement de travail, « pour les naissances, les mariages, les départs les arrivées : vivre des moments de familiarité dans l’engrenage de la machine productive, cela nous fait du bien ! »

Puis il a dénoncé le fait que « l’obsession du profit économique et de l’efficacité technique mette en danger les rythmes humains ». La fête est devenue elle-même une occasion de profit, c’est une logique perverse pour le Pape car « la gloutonnerie de la consommation est un sale virus qui nous rend plus fatigués qu’avant ».

« Les rythmes dérégulés de la fête font des victimes, souvent des jeunes », a-t-il rappelé, alors que cet été en Italie plusieurs jeunes ont trouvé la mort en discothèque.

Le repos dominical est « sacré », a encore assuré le Pape, car il « rappelle à l’homme et à la femme qu’ils sont faits à l’image de Dieu, qui n’est pas esclave du travail, mais du Seigneur ».

« Nous aussi, a-t-il affirmé, nous ne devons jamais être esclaves du travail, mais’’seigneurs’’ », a-t-il poursuivi, regrettant que des millions d’hommes et de femmes et même des enfants soient aujourd’hui esclaves du travail.« En ce moment, il y a des esclaves, des personnes exploitées, a repris le pape dans une brève improvisation, et ceci est contre Dieu et contre la dignité de la personne humaine. »

Enfin, pour le Pape il faut rendre à la fête son caractère spirituel, car c’est à travers l’eucharistie dominicale que « toute réalité reçoit son caractère sacré : le travail, la famille, les joies et les fatigues de chaque jour, aussi la souffrance et la mort : tout vient transfiguré par la grâce du Christ. »
(source : VIS)

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