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du 19 au 22 août 2015 (semaine 34)
 


- 22 août
2015 - France
LES CATHOLIQUES FRANCOPHONES DANS LE MONDE

« Humaniser la mondialisation-Francophones catholiques : Ambassadeurs de fraternité dans le monde ? » C’est autour de ce thème que se tiendront du 26 au 28 août à Paris, les Journées Pastorales des Communautés catholiques francophones.

114 Communautés catholiques francophones en effet sont dispersées sur les cinq continents, l’équivalent d’un diocèse de deux millions de personnes. Leurs Journées pastorales à Paris, du 26 au 28 août, témoigneront de leur vitalité au cœur de la mondialisation.

Disséminées dans le monde, elles partagent enseignements et richesses spirituelles comme en témoignent les 100 ans de l’ACFM (Association des Amitiés catholiques françaises dans le Monde) et les 60 ans de l’AGFE (Aumônerie Générale des Français à l’Étranger).

Elles les fêteront le 26 août avec Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon, accompagnateur de l’AGFE et à la messe d’action de grâce à Notre-Dame de Paris, le 27 août, célébrée par Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, Président de la Conférence des évêques de France.

Quelques témoignages disent la richesse qu'apportent ces communautés là où elles sont implantées.

En tant que catholique français ayant séjourné dans l’un des derniers États communistes de la planète, Pierre a cumulé deux formidables expériences humaines et spirituelles. D’abord en 2013, en tant que volontaire international pour les Missions Étrangères de Paris (MEP): six mois comme seul occidental dans une paroisse du delta du Mékong. Une immersion dans « une autre façon d’appréhender le temps : dans la gratuité et le don quasi total de soi pour la communauté paroissiale ».

Dans cette communauté animée par un prêtre vietnamien, un prêtre belge et des séminaristes de passage, Pierre s’est fait « quelques bons amis ». Il dit y avoir apprécié la « très bonne ambiance », entretenue par un cocktail mensuel des familles à la sortie de la messe et des journées spirituelles et ludiques hors de la capitale.

Notre-Dame de France à Londres est une paroisse-carrefour , « un sas entre deux mondes » ; c’est ainsi que le Père Pascal Boidin qualifie Notre-Dame de France à Londres, au cœur même de la capitale anglaise. Et sans doute encore pour quelques années dans la mesure où il en devient le recteur. À 50 ans, c’est sa première mission pastorale à l’ »étranger ».

Et si Londres l’européenne n’est qu’à quelques miles de Paris et si les expatriés français y sont en foule, cette paroisse tenue par six prêtes et deux religieuses maristes, riche d’œuvres d’art, reste « un lieu privilégié, attachant et singulier». Notre-Dame de France reflète « la diversité et le dynamisme de Londres » : jeunes familles françaises de milieux aisés éloignées de moins d’une demi-heure de métro, Africains francophones qui mettent un peu plus longtemps pour venir, étudiants français venus tenter leur chance à Londres, etc...

Davantage que d’autres églises catholiques avec qui elle a « des projets communs », Notre-Dame de France s’avère « un lieu de passage », une communauté à laquelle « on se sent appartenir, mais de façon ponctuelle ». « Il existe pas mal de passerelles entre ces différents groupes », témoigne le Père Boidin.

Dans ce pays où, en pleine rue, un spectacle sur la Passion du Christ ou une fête pour Bouddha ne choquent pas, le Père Boidin continue de vivre la « French Touch » de la laïcité via le Lycée Français. Une église anglicane y est louée à proximité pour des célébrations pendant le temps scolaire. En mai dernier, 75 de ces jeunes ont traversé la Manche pour participer au FRAT, pèlerinage des jeunes chrétiens d’Île de France.

Incardiné à Toulon, le Père Edouard de Grivel vit depuis dix ans dans une toute autre métropole portuaire. Arrivé à Buenos Aires en tant que séminariste pour l’ONG Points Coeur, le voilà depuis 4 ans prêtre avec, depuis un an et demi, la charge des Français expatriés et des Franco-Argentins de longue date qui fréquentent la chapelle St Louis.

« Un bon équilibre », assure-t-il, grâce à son travail auprès des habitants des favellas. Sur les 8000 Français présents dans la capitale argentine, sa communauté ne représente qu’une poignée de familles mais le Père de Grivel témoigne d’une « belle réalité ». Les familles sont heureuses de se retrouver le dimanche dans ce quartier résidentiel de Belgrano, près du lycée franco-argentin Jean Mermoz.

Il y aurait beaucoup à conter, les joies et les peines, la distance avec la métropole mais aussi une fraternité qui devient communion et partage. (source
: aumoneries-francophones.cef.fr)

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