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du 19 au 22 août 2015 (semaine 34)
 


- 22 août
2015 -Slovaquie
UN ACCUEIL LIMITÉ AUX SEULS RÉFUGIÉS CHRÉTIENS

La Slovaquie s’est dit prête à accueillir 200 réfugiés syriens mais pas n’importe lesquels, pour mieux permettre leur insertion. le gouvernement slovaque veut limiter l’accueil aux seuls réfugiés chrétiens, parce qu'issus d'une même culture.

En tout et pour tout, 200 Syriens pourront ainsi trouver refuge en Slovaquie. C’est bien loin du nombre de 1.100 réfugiés que lui a imposé Bruxelles. Si le quota si retreint a suscité bon nombre de réactions, les conditions imposées par le gouvernement slovaque ont davantage interpellé.

Les 200 places d’accueil ont en effet été exclusivement réservées aux seuls réfugiés chrétiens. « En Slovaquie, il n’y a pas de mosquées, c’est pourquoi nous voulons choisir seulement des chrétiens. Comment les migrants musulmans pourraient-ils se sentir chez eux dans notre pays?« , a déclaré au Wall Street Journal un porte-parole du ministère de l’Intérieur.

Le Premier ministre, Robert Fico, cité par le Washington Post, a quant à lui récemment déclaré dans un journal hongrois qu’il n’était pas de la responsabilité de son pays d’accueillir les réfugiés d’un conflit dans lequel la Slovaquie n’était pas engagée.

Choquantes, ces prises de position anti-migrants ont pourtant tendance à renforcer l’opinion publique. Récemment, un village proche de la capitale slovaque Bratislava a tenu un référendum sur le possible accueil temporaire de 500 demandeurs d’asile. 97% des participants ont voté contre.

Des discours similaires se font par ailleurs entendre dans les pays voisins. A en croire un porte-parole du Premier ministre tchèque, Milos Zeman, « les réfugiés issus d’une culture très différente ne seraient pas en bonne position en République tchèque ».

L’Estonie et la Hongrie ont également affirmé leur opposition à apporter leur aide aux personnes réfugiées éloignées de la culture du pays d'accueil.

La réputation de la campagne controversée anti-immigration du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, n’est d’ailleurs plus à faire. Dans ce sens, le président hongrois, Janos Ader, a déclaré ce jeudi 20 août aux recrues de l’armée, que les frontières de son pays étaient « assiégées » par des centaines de milliers de réfugiés. (source : cath.ch
)

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