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du 26 au 29 août 2015 (semaine 35)
 


- 29 août
2015 -
LES CENT AUDIENCES GÉNÉRALES DU PAPE

L’audience générale du mercredi 26 août était la centième pour le Pape, depuis son élection en mars 2013. Ainsi, il a "rencontré" trois millions de pèlerins à Rome dans le cadre de ces audiences générales, et des audiences spéciales.

Cette tradition de l’audience générale avait été initiée en 1925 par le Pape Pie XI. Chaque Pape l’a abordée avec son style propre. Jean-Paul II avait présenté par exemple, au début de son pontificat, un enseignement sur quatre ans consacré à la théologie du corps, délivrant un véritable corpus doctrinal sur la sexualité et la complémentarité homme-femme.

Benoît XVI, lui, délivrait généralement un enseignement de niveau universitaire sur les grands saints et les figures de la théologie, notamment les Pères de l’Église.

Après avoir proposé plusieurs cycles sur les fondements de la vie chrétienne (les sept sacrements, les sept dons de l’Esprit saint, ou encore une série de catéchèses sur l’Église), le Pape François s’est lui concentré ces derniers mois sur les joies et les souffrances de la vie en famille, abordant des thèmes très concrets comme le deuil, la maladie, le rôle des grands-parents, des papas, des mamans, ou des temps particuliers de la vie en famille comme, en cette fin d’été 2015, la fête, le travail et la prière.

Ces interventions du Pape François sont une façon d’ancrer dans le magistère, dans cette année "inter-synodale", une pastorale de la famille qui soit à l’écoute des réalités vécues par les familles à travers le monde. Ses interventions permettent ainsi de jalonner la réflexion qui se poursuit en vue du Synode sur la famille qui se tiendra au Vatican du 5 au 26 octobre.

Dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde, en 2016, le rythme sera intensifié car des audiences générales supplémentaires sont inscrites au calendrier le samedi.

Dans leur diversité, les Papes de l'époque contemporaine se complètent, en faisant appel à divers sens, faisant ainsi écho à la figure du Christ, Dieu incarné en l'homme, vivant, sensible, et souffrant. À la fin du XXe siècle, des pélerins venaient à Rome pour "voir" Jean-Paul II. Puis certains sont venus au début du XXIe pour "écouter" Benoît XVI.

À notre époque actuelle, marquée par une révolution numérique qui rend les communications globales plus faciles mais suscite aussi de grandes frustrations relationnelles, ces mêmes pélerins, ainsi que de nouveaux visiteurs sensibles à cette dimension physique et incarnée du magistère pontifical, viennent maintenant à Rome pour "toucher" le Pape François. (source : News.va)

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