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du 1 au 3 septembre 2015 (semaine 36)
 


- 3 septembre
2015 -Bénin
LA VISITE APOSTOLIQUE DU CARDINAL SARAH

Au moment l'on parle tout particulièrement de lui, le cardinal Sarah est accueilli avec ferveur au Bénin, et il y a présidé la célébration conclusive du pèlerinage national annuel au sanctuaire marial de Dassa Zoumé.

Situé à quelque 200 kilomètres de Cotonou, la capitale économique du pays, Dassa accueille depuis 1954, le dimanche après la fête de l’Assomption, le pèlerinage de la communauté catholique, un des évènements majeurs de la vie de l’Eglise béninoise.

L’Eucharistie solennelle de dimanche a été concélébrée par douze évêques et 400 prêtres, en présence du président de la république Thomas Boni Yayi, de membres du gouvernement et de représentants d’autres confessions. Certains fidèles étaient arrivés quelques jours plus tôt pour participer aux chapelets, chemins de croix, confessions, adorations eucharistiques ou pour suivre les catéchèses données en plusieurs langues.

Dans son homélie, le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a souligné le caractère central de la personne de Jésus, un thème qui lui est cher et qu’il a développé dans son tout récent livre "Dieu ou rien." « Évangéliser veut dire conduire les hommes à une rencontre personnelle et intime avec Dieu.»

Le cardinal Sarah a exhorté les fidèles à « se mettre à l’écoute et à l’école de Jésus qui malgré l’hostilité de la foule ne change pas son discours, ne cherche pas à l’édulcorer, ou s’adapter aux réticences par peur de se retrouver seul et abandonné de tous.»

Originaire de la Guinée Conakry, le cardinal Sarah prône un choix radical, intransigeant face au nihilisme contemporain et à la misère morale qui caractérise l’Occident sans Dieu.

Cet homme qui n’a jamais eu peur de dénoncer les bassesses de la dictature communiste de Sékou Touré, souligne qu’il faut avoir le courage de déclarer à l’autre que ce qu’il fait est mal ou faux. Habité par une grande force spirituelle, il estime que l’Afrique peut donner le sens du religieux qui l’habite et sauver la famille. « L’homme n’est grand, souligne-t-il, que lorsqu’il est à genou devant Dieu.»

À la fin de la célébration eucharistique, dimanche à Dassa, le Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a été décoré de l’Ordre national du Bénin. (source : Osservatore-Vatican)

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