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du 1 au 3 septembre 2015 (semaine 36)
 


- 3 septembre
2015 -
LA MÉMOIRE DE SAINT COLOMBAN, PÉLERIN EUROPÉEN

Il y a près 1400 ans mourrait à Bobbio, près de Plaisance en Italie, saint Colomban. Une célébration eucharistique a été célébrée à l’occasion du XVIIIème meeting international de la communauté afin de commémorer cet anniversaire.

Le cardinal Angelo Scola, l’archevêque de Milan, y représentait le Pape, qui a lui-même fait parvenir une lettre à l’évêque de Plaisance-Bobbio, Mgr Gianni Ambrosio, signée par le cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin, et rendue public lundi.

À travers la figure du saint célébré, le Pape François défend l’Europe : « Colomban a toujours cultivé une idée “européenne” dans son engagement ecclésial », écrit-il. « En s’adressant à Grégoire 1er, [saint Colomban] fait directement référence au devoir de tous les chrétiens de collaborer afin que tous vivent dans la paix et l’unité ».

Après 30 ans dans un monastère irlandais, il devint « pèlerin dans l’Europe continentale », avec l’intention de faire redécouvrir la lumière de l’Évangile dans certaines régions européennes « déchristianisées après l’immigration des peuples du Nord-Est » en particulier les Angles et les Saxons.

Sa « grande œuvre d’évangélisation de l’Europe » se fit par « l’attraction qu’exerçait le style de vie des moines, et par le témoignage d’hommes qui priaient, qui travaillaient la terre, qui étudiaient et qui menaient une vie sobre basée sur les réalités spirituelles et matérielles essentielles, et rigoureuse sur le plan moral ».

De Bangor en Irlande, à Luxeuil à France, Saint-Gall en Suisse, en passant par l’Allemagne, ses monastères « sont devenus des phares d’irradiation spirituelle, intellectuelle et sociale », poursuit le Pape François.

La dernière étape de saint Colomban est Bobbio, dans le nord de l’Italie. « Dans la dernière phase de sa mission également, il a promu l’unité spirituelle des peuples européens en luttant pour dépasser les scissions occasionnées par la présence dans le nord de l’Italie de l’hérésie arienne qui avait rompu la communion entre les Lombards et l’évêque de Rome », écrit encore le Saint-Père.

Pour le Pape François, comme pour le Pape de la Paix Benoît XV, saint Colomban peut être considéré comme l’un des « pères de l’Europe » : «Il était convaincu qu’il peut y avoir de la fraternité entre les peuples seulement s’il existe une civilisation ouverte à Dieu ». (source
: News.va)

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