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FlashPress - Infocatho |
du 23 au 26 septembre 2015 (semaine 39) |
« S’il vous plaît, nous n’avons pas le droit de nous permettre un échec de plus sur ce chemin de paix et de réconciliation », avait lancé le Pape à La Havane, exhortant les Colombiens à conclure « une paix durable » après plus de 50 ans de conflit « dans le respect des institutions comme du droit national et international ». Dès 2005, le gouvernement du président Alvaro Uribe avait accepté la médiation de l’Église pour entamer des négociations avec les Farc comme avec l’autre groupe de guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN). Finalement, en 2007, l’Église catholique s’était opposée à toute action militaire pour libérer les otages, tandis que Benoît XVI a plusieurs fois pris la parole pour demander la libération des otages. Cela n’avait pas empêché la rupture des relations entre l’Église et les Farc, leur porte-parole Raul Reyes accusant les évêques de s’être « exclus eux-mêmes » de leur rôle de médiateurs « en prenant position pour le gouvernement du président Alvaro Uribe ». Le pape François a aussi proposé l’envoi d’un observateur du Saint-Siège pour les pourparlers de paix entre le gouvernement et la guérilla des FARC. Un tel « accompagnateur » devrait être accepté par toutes les parties impliquées dans les négociations, avait expliqué à la radio Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, président de la conférence épiscopale colombienne, qui avait rencontré les représentants des Farc à La Havane le 18 août. (source : cath.ch) |