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du 23 au 26 septembre 2015 (semaine 39)
 


- 26 septembre
2015 - New York - 25 septembre
MADISON SQUARE GARDEN : " VIVRE LES LUMIÈRES DE LA VILLE

Après avoir remonté les rues de New York et traversé le célèbre Central Park, le Souverain Pontife a clôt une riche journée en célébrant la messe à Madison Square Garden, temple mythique du sport et des plus grandes stars de la musique.

Près de 20 000 personnes avaient pris place dans cette enceinte, parmi lesquelles des centaines de prêtres. Une messe était animée par le choeur de la cathédrale Saint-Patrick de New York.

Au cours de son homélie, le Saint-Père a rappelé combien « les grandes villes sont un rappel des richesses cachées présentes dans notre monde », mais laissent aussi beaucoup de personnes « dans un anonymat assourdissant »

Le Pape a ainsi invité à "apprendre à voir", à reconnaître Jésus « qui marche encore dans nos rues ». Le Christ libère de l’anonymat, d’une vie vide et égoïste, et conduit à l’école de la rencontre.

« Il nous retire de la mêlée de la compétition et de l’égocentrisme » a insisté le Pape, des mots qui prennent tout leur sens à New York, capitale de la finance et réputée "ville qui ne dort jamais".

Le Prince de la Paix est celui de « cette paix qui naît de l’acceptation des autres, cette paix qui remplit nos cœurs lorsque nous considérons ceux qui sont dans le besoin comme nos frères et nos sœurs » a précisé le Pape.

« Dieu vit dans nos cités, a encore souligné le Pape, l’Église vit dans nos cités, et elle veut être comme la levure dans la pâte. Elle veut entrer en relation avec tout le monde, rester aux côtés de chacun ».

" Durant cette messe, nous avons entendu ces paroles : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1). Le peuple qui marchait – rattrapé dans ses activités et ses habitudes, dans ses succès et ses échecs, ses inquiétudes et ses attentes – a vu une grande lumière. Le peuple qui marchait – avec ses joies et ses espérances, ses déceptions et ses regrets – a vu une grande lumière.

A toutes les époques, le Peuple de Dieu a été appelé à contempler cette lumière. Une lumière pour les nations, comme le vieillard Siméon l’a exprimé. Une lumière destinée à resplendir dans chaque recoin de la ville, sur nos concitoyens, dans chaque partie de nos vies.

.... " Nous sommes à Madison Square Garden, un lieu synonyme de cette cité. C’est le lieu d’évènements sportifs, artistiques et musicaux importants, qui attirent des personnes non seulement de cette cité mais aussi du monde entier. En ce lieu, qui représente à la fois la variété et la communion d’intérêts de si nombreux peuples différents, nous avons entendu ces paroles : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1).

"Le peuple qui marchait – rattrapé dans ses activités et ses habitudes, dans ses succès et ses échecs, ses inquiétudes et ses attentes – a vu une grande lumière. Le peuple qui marchait – avec ses joies et ses espérances, ses déceptions et ses regrets – a vu une grande lumière.

... "A toutes les époques, le Peuple de Dieu a été appelé à contempler cette lumière.

" Vivre dans une grande ville n’est pas toujours facile. Un contexte multiculturel présente plusieurs défis complexes. Mais les grandes villes sont un rappel des richesses cachées présentes dans notre monde : dans la diversité de ses cultures, de ses traditions et de ses expériences historiques. Dans la variété de ses langues, de ses costumes et de ses cuisines. Les grandes villes réunissent ensemble toutes les manières différentes que les êtres humains ont découvertes pour exprimer le sens de la vie, où que nous soyons.

Mais les grandes villes cachent aussi les visages de toutes ces personnes qui ne semblent pas lui appartenir, ou être des citoyens de seconde classe. Dans les grandes villes, dans le grondement du trafic, au ‘‘rythme rapide du changement’’, beaucoup de visages passent inaperçus, parce qu’ils n’ont pas le ‘‘droit’’ d’être là, le droit de faire partie de la ville.

" C’est l’étranger, l’enfant sans instruction, ceux qui sont privés d’assurance médicale, le sans toit, le vieillard délaissé. Ces personnes restent sur les bords de nos grandes avenues, dans nos rues, dans un anonymat assourdissant. Elles font désormais partie, à nos yeux, et surtout dans nos cœurs, d’un paysage urbain qui est de plus en plus considéré comme allant de soi.

" Savoir que Jésus marche encore dans nos rues, qu’il fait partie de la vie des siens, qu’il est engagé avec nous dans une grande histoire de salut, nous remplit d’espérance. Une espérance qui nous libère des ‘‘connexions’’ vides, des analyses abstraites, ou des habitudes sensationnalistes. Une espérance qui n’a pas peur de l’engagement, qui agit comme un levain partout où il nous arrive de vivre et de travailler.

Une espérance qui nous fait voir, même au milieu du brouillard, la présence de Dieu qui continue à marcher dans les rues de nos villes. Dieu vit dans nos cités. L’Église vit dans nos cités, et elle veut être comme la levure dans la pâte. Elle veut entrer en relation avec tout le monde, rester aux côtés de chacun, alors qu’elle proclame les prodiges du Conseiller-merveilleux, du Dieu-fort, du Père-à-jamais, du Prince-de-la-Paix.

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ». Et nous sommes nous-mêmes les témoins de cette lumière.

Le Saint-Père a été longuement ovationné à l'issue de la célébration.

. (source
: News.va)

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