- 30 septembre 2015 - Philadelphie
A LA VEILLE D'UNE ÉTAPE-CLÉ ET DÉLICATE
En accomplissant un voyage qui a suscité un tel encouragement, engouement populaire, médiatique et politique, le Pape revient à Rome avec un leadership renforcé, à la veille du Synode sur la famille, étape clé et délicate de son pontificat.
La rencontre mondiale des familles avec les thèmes qu'il a développés a clairement établi le lien entre ces deux proches événements. (Amérique -19 - 28 septembre et Synode - 4 - 25 octobre)
Les évêques américains attendus la semaine prochaine à Rome et, au-delà, les Pères synodaux qui auront suivi à distance le voyage du pape commencé à Cuba, ont été témoins de la « Francis mania » qui a déferlé sur les États-Unis. Ils auront vu les retransmissions en boucle de sa visite sur les chaînes de télévision, entendu les ovations qu’il a reçu au Congrès, à l’ONU et plus encore à la fin de la messe, le vendredi soir, à Madison Square Garden.
Cette célébration avait été organisée dans cette salle prestigieuse de New York, et non au Yankee Stadium de la ville, initialement envisagé, afin de ne pas faire confondue avec la messe conclusive de la rencontre mondiale. En la précédant elle se situait comme un événement de la visite apostolique.
Les trois jours du pape à Cuba s’étaient achevés par une rencontre avec les familles et ce thème a été mentionné ses discours, dans le fil à Washington, à la Maison Blanche comme au Capitole et, le lendemain à New York, au cours de son discours aux Nations unies, comme un des fils conducteurs de ses interventions.
Mais Philadelphie, comme ailleurs, le Pape s’est gardé toutefois d’effleurer certains des sujets épineux qui attendent les pères synodaux.
Il a surtout posé les termes généraux de leurs débats à venir au Synode – dont le déroulement obéira à un schéma inédit qui sera présenté à la veille de son ouverture.
Il n’a cessé de les inviter à regarder les situations familiales à l’œil nu, avec le plus sincère réalisme. « Les familles parfaites n’existent pas », répétent-ils, dépeignant leur quotidien.
À Cuba, comme dans ses catéchèses hebdomadaires à Rome, il évoque ses interventions comme ces soirées familiales de sa jeunesse, ces moments où « on parle de la journée, de ce que chacun a fait, où on met de l’ordre dans la maison, on range les vêtements, on programme les tâches importantes pour les jours suivants ». (source : News.va)
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