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du 1 au 4 octobre 2015 (semaine 40)
 


- 4 octobre
2015 - Catéchèse du 30 septembre
RETOUR SUR LE VOYAGE APOSTOLIQUE

Ee présence de 25.000 personnes, le Pape a évoqué son récent voyage; Venu comme missionnaire de la miséricorde, il a dit que la miséricorde de Dieu dépasse toutes les blessures, tous les conflits et toutes les idéologies".

" C'est elle, qui "m'a permis de rencontrer le peuples cubain, au pays comme exilé, en dehors de toutes divisions. L'unité profonde de l'âme de ce peuple est la Vierge del Cobre, qui est depuis un siècle la patronne de Cuba. Je me suis rendu au sanctuaire de cette mère d'espérance qui guide les Cubains vers la justice et la paix, de liberté et de réconciliation.

" J'ai partagé leur désir de voir se réaliser la prophétie de Jean-Paul II, que Cuba s'ouvre au monde et le monde à Cuba".

Évoquant la partie américaine du voyage, le Pape a dit que passer de Cuba aux Etats-Unis avait représenté comme la reconstruction d'un pont, avec l'aide de Dieu.

Puis il est revenu sur "la plus grande richesse des Etats-Unis qui est son patrimoine spirituel et moral . "C'est pourquoi j'ai tenu à encourager ce pays à poursuivre sa construction sociale en fidélité au principe fondamental selon lequel tout homme est à l'image de Dieu, doté de droits inaliénables comme le droit à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur.

" Ces valeurs trouvent leur pleine aboutissement dans l'Evangile", ce qui a été mis en exergue avec "la canonisation du franciscain Junípero Serra, le grand évangélisateur de la Californie, qui indique la voie de la joie à partager l'amour du Christ. C'est la voie du christianisme et de toute personne ayant rencontré l'amour et qui ne craint plus de partager.

Sur cette base, l'Amérique doit continuer à être une terre de liberté, d'accueil et de coopération en vue d'un monde plus juste et fraternel".

Evoquant son intervention aux Nations-Unies, dans le sillage de ses prédécesseurs, le Saint-Père a dit avoir voulu "renouveler l'encouragement de l'Eglise catholique à l'action de cette grande institution, chargée de promouvoir le progrès et la paix de par le monde.

" J'y ai notamment rappelé mon appel à bloquer et prévenir les violences exercées sur les minorités ethniques et religieuses comme sur les populations civiles".

A Ground Zero aussi j'ai parlé avec les représentants des diverses religions de paix, de fraternité et de justice, pour lesquelles j'ai célébré une messe.

A Washinton et à New York j'ai pu connaître des réalités caritatives et éducatives exemplaires, qui font honneur à l'engagement des catholiques. Mais le point culminant du séjour fut la Rencontre des familles de Philadelphie, qui a élargi aux dimensions du monde la question familiale.

Cette "alliance féconde d'un homme et d'une femme doit répondre aux grands problèmes que représentent la fragmentation et la massification, des extrêmes qui s'opposent et se soutiennent en même temps grâce au modèle consumériste.

Cellule de la société, la famille assure l'équilibre entre dimension personnelle et dimension communautaire. Elle doit être le modèle d'une gestion durable des ressources de la création, actrice d'une écologie intégrale. Et ce parce qu'elle est le sujet social primaire...qui renferme en elle le principe de communion et le principe de fécondité, qui sont à la base de la civilisation.

Il est providentiel que le message soit venu d'un pays ayant atteint un tel développement économique et technologique sans renier ses racines religieuses. Ces racines doivent maintenant repartir de la famille afin de repenser et changer notre modèle de développement pour le bien de toute l'humanité". (source
: VIS)

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