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du 1 au 4 octobre 2015 (semaine 40)
 


- 4 octobre
2015 - Synode
IL VEUT CONSTRUIRE DES LIENS ET NON PAS DIVISER

Dans la spontanéité de ses réponses aux questions des journalistes dans l'avion du retour, le Pape a rappelé qu'il était venu pour délivrer un message positif et ne souhaite pas s'inscrire dans des polémiques, même à l'intérieur de l'Église.

Il y a fait quelques allusions à la position de l'Église catholique sur le mariage homosexuel, évoquant notamment des inquiétudes de certains milieux ecclésiaux quant aux modifications "juridiques" de la définition de la famille.

" Il a voulu construire des liens et non pas diviser, et ce sujet est l'un de ceux qui polarisent le plus la société américaine contemporaine", analyse Stephen Pope, qui enseigne la théologie au Boston College.

Le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, l'a confirmé, peu avant le départ de la délégation pontificale, " le Pape est venu ici pour délivrer un message positif. Il ne souhaite pas je pense s'inscrire dans des polémiques ou des débats."

Le Pape a d'ailleurs précisé : "Dans la réforme des procès de nullité, j’ai fermé la porte à la voie administrative qui était la voie par laquelle le divorce pouvait entrer". La simplification des procédures en nullité matrimoniale a été demandé par la majorité des Pères synodaux lors du synode de l’an passé, a t-il également fait remarquer.

Le récent Motu Proprio n'est en aucun cas la porte ouverte à un "divorce catholique" : "ce n’est pas un divorce parce que le mariage est indissoluble quand il est un sacrement.

Et cette mention doit être bien entendue : L’Eglise ne peut le changer, c’est la doctrine, c’est un sacrement indissoluble" a t-il martelé.

Concernant l'épineuse question de l'accès aux sacrements pour les divorcés-remariés, le Pape a répondu : "Il me semble un peu simpliste de dire que le synode soit la solution pour ces gens et qu’ils peuvent communier. Ce n’est pas une solution, l’unique solution ."

Pour la pédophilie le pape François a été catégorique, il aparlé de "sacrilège". "Les abus, nous savons qu’il y en a partout : dans l’environnement familial, dans le voisinage, les écoles, les salles de sport, mais quand un prêtre commet un abus, c’est très grave, parce que la vocation d’un prêtre est de faire croître l’enfant, la jeune fille, vers le haut, vers l’amour de Dieu, (…) c'est presque un sacrilège". (source : News.va)

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