Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 7 au 11 octobre 2015 (semaine 41)
 


-11 octobre
2015 - Synode - Canada
UN DIACONAT FÉMININ QUI CONDUIT À UN MINISTÈRE A DÉFINIR

Dans sa courte allocution de trois minutes devant les membres du synode, Mgr Durocher s’est penché sur le rôle et la place des femmes dans l’Église ouvre le diaconat aux femmes afin qu'elles puissent contribuer encore plus à la vie ecclésiale.

L’archevêque de Gatineau estime qu'on devrait permettre aux femmes ayant les qualifications requises d’accéder à des postes d’influence au sein de l’Église et qu’on leur permette de contribuer au ministère paroissial.

Faisant allusion à un certain nombre de propositions qu’il a présentées aux pères synodaux, il a affirmé qu'il faudrait « considérer sérieusement l’ordination de diaconesses parce que le diaconat, dans la tradition de l’Église, ne mène pas à la prêtrise mais plutôt au ministère ». Mais il n'a pas précisé s'il s'agisait d'une ordination sacramentelle.

L’Église catholique ne permet présentement qu’aux hommes d’être ordonnés diacres. Les diacres sont autorisés à prêcher et à célébrer des baptêmes, des mariages et des funérailles. Ils ne peuvent cependant pas célébrer l’Eucharistie, ni confesser les fidèles. Tous deux relevant du sacrement mais d'un service ecclésial ministériel à déterminer.

Faisant allusion à un certain nombre de propositions qu’il a présentées aux Pères synodaux, Mgr Durocher a affirmé qu'il faudrait « considérer sérieusement l’ordination de diaconesses parce que le diaconat, dans la tradition de l’Église, relève du ministère et non d'un sacrement».

Il affirme avoir fait cette suggestion à ses confrères afin que l’Église puisse faire face à ce problème lancinant. Il a aussi demandé qu’on n’hésite pas à faire appel aux femmes dans des « postes de responsabilité » où elles disposent d’un « pouvoir décisionnel », que ce soit à la Curie, dans les chancelleries diocésaines ou au sein d’initiatives ecclésiales à grand déploiement.

Enfin, ajoute-t-il, « nous devrions aussi étudier l’idée de permettre à des couples mariés — pour peu qu’ils soient convenablement formés et encadrés — de prendre la parole lors des homélies dominicales, afin qu’ils témoignent des liens étroits qui unissent la Parole de Dieu et leur vie conjugale et familiale ». (source
: RVM)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil