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FlashPress - Infocatho
du 7 au 11 octobre 2015 (semaine 41)
 


-11 octobre
2015 - Synode -Inde
QUELS ENJEUX POUR L'ÉGLISE EN INDE

En Inde la société fait face à de rapides changements socioculturels , l’Eglise est perçue comme « déconnectée » de la réalité vécue par les familles en cette société si diverse et en pleine émergence malgré des classes sociales "stagnantes".

La communauté catholique, qui compte 18 millions de fidèles, ne représente que 1,7 % de la population indienne. L'Église y est aussi diverse, de tradition romaine, latine ou syro malankare.

Les réponses au questionnaire, envoyé à 50 000 fidèles – membres du clergé, laïcs et religieux, parmi les 80 diocèses des 131 diocèses latins du pays – font ressortir un sentiment général de décalage entre les fidèles et l’Eglise, cette dernière étant perçue comme « déconnectée » de la réalité vécue par les familles.

Autre dominante du rapport : le besoin de « compassion » exprimée par les fidèles, avec moins de jugement compréhensif de la part des autorités ecclésiastiques. « Nous devons chercher à comprendre davantage les familles plutôt qu’à essayer d’être compris par elles, surtout à notre époque où les familles ont à faire face à de multiples difficultés », explique Mgr Thomas Menamparampil, archevêque de Guwahati.

Composée de multiples facettes, la cellule familiale contemporaine va de la famille traditionnelle représentant plusieurs générations, à la famille nucléaire ou monoparentale.

La communauté catholique, d’une grande disparité économique, connaît, comme la société indienne dans son ensemble, une vague migratoire importante, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’étranger, pour des raisons principalement économiques.

Ces dernières années, elle a également été malmenée par des mouvements extrémistes, au nombre desquels se trouve le BJP, le parti nationaliste hindou, actuellement au pouvoir à New Delhi, qui a fait voter des lois anti-conversion dans plusieurs Etats de l’Union, intensifiant ainsi les violences antichrétiennes.

Depuis quelques années, l’Eglise catholique constate une augmentation significative du nombre des mariages interreligieux. En effet, les mutations professionnelles, les nouveaux moyens de communication permettent aux jeunes Indiens de rencontrer des personnes différentes de leur environnement traditionnel.

Cette mutation fragilise la cellule familiale : éloignement des couples de leur famille quand elles ne séparent pas les conjoints, augmentation des relations extraconjugales, divorces (en Inde, le taux de divorce est actuellement de 2 %). Il existe ainsi de plus en plus de mariages d’amour, où les questions de religion et de foi deviennent secondaires, par opposition aux mariages traditionnels arrangés. Si, auparavant, l’Eglise catholique n’autorisait pas les mariages mixtes, aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Si ces mariages mixtes sont une richesse pour l’Eglise, ils soulèvent néanmoins des questions complexes : en Inde, par exemple, le choix d’une religion aura des répercussions directes sur l’application de la loi relative au droit privé, qui diffère en fonction de la religion, notamment en ce qui concerne les mariages, le divorce et les successions.

Ce ne sont pas les approches culturelles occidentales qui peuvent aider l’Eglise peut-elle aider ces familles à rester unies ? (source : Apic et CNN)

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