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FlashPress - Infocatho
du 7 au 11 octobre 2015 (semaine 41)
 


-11 octobre
2015 -
TRAITER LES CAUSES QUI FORCENT LES MIGRANTS À FUIR.

Le Saint-Siège « exige de toute urgence un engagement à traiter les causes qui forcent les peuples à fuir », a déclaré Mgr Paul Gallagher, qui suggère et a développé quatre domaines de réflexion.

Le secrétaire du Vatican pour les relations avec les États est intervenu au débat général de l’assemblée de l’ONU avec un discours sur « Les Nations unies à 70 ans : le chemin pour la paix, la sécurité et les droits de l'homme », le 2 octobre 2015 à New York.

Mgr Paul Gallagher a invité à discerner et à traiter les causes globales « d'un exode des peuples qui est le plus grand vu depuis celui causé par la Seconde Guerre mondiale ». « Des populations entières sont déplacées, car elles fuient la guerre, la persécution, l'exploitation et la pauvreté », a-t-il développé dans son intervention.

En signalant « un retour à la pratique de la construction de murs et de barrières entre les peuples » qui est « un triste exemple de l'inhumanité », Mgr Gallagher a lancé « un appel urgent aux États pour surmonter toute forme d'auto-intérêts nationalistes et, surtout, de reconnaître l'unité de notre famille humaine, d'avoir foi en la personne humaine ».

Le secrétaire du Vatican pour les relations avec les États a appelé les États membres de l’ONU à « mettre en œuvre l'Agenda 2030 plus rapidement » et à « prendre des décisions réelles, efficaces et généreuses en faveur de la paix et du développement humain intégral ».

À cette fin, le Saint-Siège suggère quatre domaines de réflexion, a dit Mgr Gallagher. Il s’agit de la « responsabilité de protéger », du respect du droit international, du désarmement et de la protection de l'environnement.

Il a également parlé de la Conférence de Paris en décembre 2015 comme d’une « étape importante dans le processus de rétablissement d'un équilibre entre les émissions mondiales de gaz à effet de serre et la capacité de la terre à les absorber ». « À cette fin, il y a un besoin urgent d'adopter un accord mondial équitable, transformationnel et juridiquement contraignant », a déclaré Mgr Gallagher.

Il a conclu son discours en exprimant l’espoir que le soixante-dixième anniversaire de l’ONU, « marqué par l'adoption solennelle de l'Agenda 2030 » puisse être « le début d'une coopération harmonieuse et toujours plus complète pour le bénéfice de toute l'humanité ». (source :
VIS)

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