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du 11 au 14 octobre 2015 (semaine 42)
 


- 14 octobre
2015 - France
LA CANONISATION DES PARENTS DE SAINTE THÉRÈSE

Le ministre français de l’intérieur Bernard Cazeneuve, en charge des cultes et des affaires religieuses, représentera au Vatican, la France à l’occasion de la canonisation des époux Martin, les parents de sainte Thérèse de Lisieux, le 18 octobre

Alors que le Saint-Siège bloque toujours sur la nomination d’un ambassadeur de France, il s’agira de la deuxième visite au Vatican du ministre de l’Intérieur en moins de six mois.

Le 17 mai dernier, déjà, Bernard Cazeneuve avait représenté la France lors de la messe de canonisation de quatre religieuses, parmi lesquelles la Française Jeanne-Emilie de Villeneuve (1811-1854).

Le 18 octobre, il assistera à la messe célébrée place Saint-Pierre par le pape François pour la canonisation de Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin (1831-1877).

Louis et Zélie Martin seront canonisés en même temps que Vincenzo Grossi (1845-1917), fondateur en Italie de l’Institut religieux des filles de l’Oratoire, et la religieuse espagnole Marie de l’Immaculée Conception (1926-1998), supérieure générale des Sœurs de la Compagnie de la Croix.

Depuis sept mois, il n'y pas d'ambassadeur près du Saint-Siège. Après les tensions nées de l’adoption du “Mariage pour tous“ puis la passe d’armes feutrée entre Paris et le Vatican autour de la nomination d’un nouvel ambassadeur auprès du Saint-Siège, le gouvernement socialiste a fait de nombreux efforts pour montrer que la relation bilatérale était encore solide.

Cette démonstration a été à son comble avec la visite à Paris en juin dernier du cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin. Celui-ci avait alors été reçu par le président de la République François Hollande et par le Premier ministre Manuel Valls.

Une affaire empoisonne cependant les relations bilatérales. En janvier dernier, avec trois mois d’avance, le nom de Laurent Stefanini, candidat de Paris pour représenter la France auprès du Saint-Siège, avait transpiré. Cette entorse au protocole avait déplu au Vatican, qui avait fait patienter le Quai d’Orsay.

Par ailleurs, certains médias avaient assuré que l’homosexualité - somme toute discrète - de l’actuel chef du protocole de l’Elysée, posait problème à Rome. Le dossier contient certainement encore quelque inconnue car Laurent Stefanini, diplomate brillant qui connaît bien la curie romaine, ne serait pas le premier ambassadeur à tendance homosexuelle auprès du Saint-Siège.

Pour montrer qu’il ne rejetait pas l’homme mais plus la méthode employée, trois mois d'avance comme pour imposer cette nomination, le pape François avait choisi de recevoir en privé Laurent Stefanini, en avril dernier.

Refusé au Vatican, ce chef du protocole et ancien ambassadeur délégué à l’environnement demeure très utile à François Hollande à l’approche du Sommet sur le climat. Après coup, le chef de l’Etat pourrait alors offrir un autre poste diplomatique à Laurent Stefanini, mais on murmure qu’il ne nommera personne auprès du Saint-Siège avant la fin de son quinquennat, en 2017. (source
: News.va)

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