- 17 octobre 2015 -Synode
DES DEMANDES A SUIVRE ET A NE PAS NÉGLIGER
Malgré leur grand nombre, aucun
des souhaits des divers groupes linguistiques ne doit tomber dans l'oubli, même si leur leur analyse demande du temps. Quelques exemples répertoriés par Radio-Vatican.
Le Synode n'est qu'à son début.... et il devra se poursuivre au-delà d'octobre, pour répondre à plusieurs des thématiques qui se sont imposées en Salle du Synode.
L’admission aux sacrements des divorcés remariés (pour la confession et l'eucharistie) a été souvent abordée, et selon un Père synodal « on a entendu une gamme de tonalité allant de zéro à cent ».
+ Certains estiment que l’Église n’a pas à adhérer à l’opinion publique, mais doit rester fidèle au Seigneur.
+ Être privé de sacrement est un acte « grave et non injustifié », affirme un Père synodal. Les divorcés remariés n’étant pas excommuniés, la question n’est pas : l’Église doit-elle faire quelque chose, mais : que fait-elle ?
Ainsi, certains pères synodaux estiment que les sacrements pourraient être concédés au cas par cas, à ceux qui reconnaissent vivre dans le péché, qui ont la volonté de ne plus le faire, ou encore qui mènent une vie exemplaire. Enfin certains pères synodaux estiment que l’Église est trop « accrochée au sacrement, qui n’est pas le moyen exclusif de la grâce. »
+ Ce n’est pas la doctrine qu’il faut changer mais l’attitude. Sept pères synodaux anglophones ont fait référence au langage utilisé par l’Église, souhaitant qu’il parle plus aux gens.
+ Un nombre exponentiel de jeunes cohabitent sans songer au sacrement du mariage. D’autres se marient après une longue période de vie commune. Les pères synodaux aimeraient que ces couples puissent bénéficier d’une formation adéquate, qui permettrait d’éviter les divorces.
+La valeur du sacrement ne serait pas une instruction purement formelle, mais plutôt une mission que devrait prendre à sa charge toute la communauté des fidèles.Une attention particulière devra être portée à leur foi, l’absence de foi étant un motif d’annulation de mariage.
+ Les francophones comme les anglophones ont parlé de manière récurrente du mariage mixte, multi-racial, multi-culturel, entre chrétiens de confessions différentes ou entre un chrétien, ou une chrétienne, et une personne de religion différente. Dans certains cas, notamment en Asie ou en Afrique, les femmes sont obligées de changer de religion si elles ne veulent pas être répudiées.
Au-delà des difficultés, le mariage mixte peut aussi être l’incarnation d’un dialogue vécu au quotidien et ainsi peut être perçu de manière positive.
+ Les Pères synodaux ont aussi évoqué la « colonisation idéologique » à laquelle procèdent certains États qui financent par exemple des préservatifs ou des méthodes contraceptives aux pays en développement. Ils ont parlé de ces pays où l’on tente de redéfinir le mariage à travers de nouvelles législations, permettant à deux personnes du même sexe de se marier.
+ Un Père synodal a souligné que le mot "pardon" n’avait été mentionné qu’une seule fois dans cette deuxième partie de "l’Intrumentum Laboris" , trop peu pour un thème aussi fondamental.
Et toute cette énumération pourrait se prolonger .... (source : News.va)
De. (source : Apic et CNN)
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