- 28 octobre 2015 -
LES RUMEURS DE LA PRESSE ET LA SANTÉ DU PAPE
La rumeur d’une tumeur bégnine au cerveau dont souffrirait le pape François continue à faire couler de l’encre dans la presse italienne, malgré les démentis répétés du Saint-Siège.
Tandis que des explications de complots et manœuvres sont recherchées tous azimuts, par des journalistes, Mgr Marcello Semeraro, secrétaire du Conseil des neuf cardinaux (C9), affirme que le Pape ne se laisse pas impressionner par cette information contestée, maintient sa version.
Certains "vaticanistes"
notent que Takanori Fukushima, le professeur japonais qui aurait été consulté par le Pape pour une tumeur bénigne au cerveau, a supprimé de son blog deux publications concernant ses visites au Vatican en octobre 2014 et janvier 2015, avec les photos (retouchées, selon des observateurs) d’une rencontre du praticien avec le pontife place Saint-Pierre.
Le "Quotidiano Nazionale", évoquant son devoir d’informer, maintient sa version des faits mais fait part de sa décision de clore le débat. Il est difficile de dire qui a tramé tout cela, et si quelqu’un cherche à semer le trouble au Vatican.
Et les "correspondants" romains
cherchent dorénavant les suspects qui ont déclenché cette affaire, en précisant, comme "Il Fatto Quotidiano" : que c'est un complot ou une manœuvre pour délégitimer le pape François.
Pour un
blog spécialisé qui se veut proche de Vatican, "Il Sismografo", le pape n’est pas victime d’un complot planifié, mais comme le leader moral et religieux le plus important du monde il a de nombreux adversaires qui se sentent menacés par sa vision de l’Eglise. L’auteur de ce blog pense qu'il s'agit, selon le terme consacré, d'une “character assassination“ volontaire (décrédibilisation, ndlr) de l’homme en blanc.
Le "Corriere della Sera" rapporte quant à lui des paroles du cardinal Mauro Piacenza, grand pénitencier : “La fausse nouvelle d’une maladie du pape ? Je la laisserais tomber, afin qu’elle s’affadisse comme elle le mérite, si on ne finit pas par en faire tout un plat. Ce qui est certain, c’est que si quelqu’un cherchait à conditionner le synode, il n’y est pas parvenu“. (source : cath.ch)
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