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du 25 au 28 octobre 2015 (semaine 44)
 


- 28 octobre
2015 -
IL Y A 50 ANS, LES PRÊTRES AU TRAVAIL

Cinquante ans exactement se sont écoulés depuis que l’assemblée plénière des évêques français (qui s’était réunie à Rome) décida — avec la décision de Paul VI — de reprendre l’expérience interrompue en 1954 par la disposition de Pie XII.

L’expérience, en effet, avait été interrompue en 1954 par la disposition de Pie XII, adressée à tous les “prêtre ouvriers”, qui leur imposait d’abandonner le travail et toute activité syndicale et de revenir à leurs précédentes activités pastorales ou paroissiales.

Avec le communiqué du 23 octobre 1965, l’épiscopat français, poussé par les nouveautés apparues avec le Concile Vatican II, choisit de reproposer cette figure et le Pape Montini donna son consentement pour une expérimentation de trois ans, dans le but de rapprocher l’Eglise de la classe ouvrière.

Toutefois, à la différence du prêtre-ouvrier, le prêtre au travail (la différence est importante) était tenu de s’abstenir de toute responsabilité dans l’action syndicale et politique.

«L’épiscopat français se propose, avec l’accord du Saint-Siège, d’autoriser un petit nombre de prêtres à travailler à plein-temps dans les usines et sur les chantiers, après une préparation appropriée», qui devra se dérouler sous la direction du comité épiscopal de la Mission ouvrière.

«L’essentiel pour nous – écrivit dans son éditorial, sur le quotidien ‘La Croix’ du 27 octobre , le père Antoine Wenger, rédacteur en chef – consiste moins, aujourd’hui, dans la reprise des travaux conciliaires que dans la décision de l’épiscopat français, sur les prêtres au travail.

Cette décision témoigne de l’esprit éminemment pastoral que l’on se plaît à reconnaître à l’épiscopat et au clergé français. Le dessein a mûri dans la réflexion et la prière à travers des recherches et des expériences qui eurent leurs bons fruits et connurent aussi des échecs. L’entreprise d’aujourd’hui, dans sa nouveauté, apparaît dans un climat également nouveau de l’Eglise, celui du renouveau conciliaire. (source
: News.va)

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