Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 01 au 04 novembre 2015 (semaine 45)
 


- 4 novembre
2015 -Vietnam
IL NE S'AGIT QUE D'UN RÉPIT POUR LES RELIGIEUSES

Après l’intrusion de la police de la région de Saïgon dans une école appartenant aux sœurs des Amantes de la Croix de Thu Thiêm. Ces nouvelles confirment le retrait de la police laissent entendre qu’il ne s’agit là que d’un répit.

Le 22 octobre,les autorités municipales avaient mobilisé une troupe formée de policiers, et de membres de la milice. Ils s’étaiten introduit dans les l’école Sainte-Anne, avec un bulldozer et un certain nombre d’outils performants. L’intrusion a duré deux jours. Pendant ce temps, les religieuses se sont tenues en prière devant la porte de l’école.

Le 24 octobre, une lettre signée du président du Comité populaire, Nguyên Hoai Nam, a annoncé aux religieuses la suspension de la tentative de démolition de l’école.

Cependant, selon cette lettre, les trois écoles des religieuses, nationalisée après 1975, appartiennent aujourd’hui à l’Etat. La lettre ajoute même qu’il n’existe aucun témoignage attestant que ces écoles sont la propriété de la congrégation.

En outre, ajoute le président du Comité populaire, ces établissements sont situés à l’intérieur du territoire sur lequel va être édifiée une zone urbaine nouvelle. Un programme d’expropriation y a été mis en œuvre. Il est donc hors de question de restituer ces établissements, conclut la lettre.

C’est en 2011 qu’avait débuté la création de la « zone urbaine nouvelle » de Thu Thiêm, dans le second arrondissement de Saïgon. Les autorités gouvernementales entamant un programme d’expropriation des résidents du quartier.

A cette époque, les écoles confisquées après 1975 n’étaient déjà plus utilisées pour l’enseignement mais à des fins éducatives. Or, en décembre 1975, lorsque sur le conseil de l’archevêque de l’époque, Mgr Nguyên Van Binh, les religieuses avaient transmis leurs écoles à l’Etat, elles avaient spécifié que les autorités devraient les utiliser à des fins éducatives. Selon ce contrat, ces écoles auraient dû être rendues à la congrégation, puisqu’elles n’étaient plus utilisées pour l’enseignement.

Non seulement ce ne fut pas le cas, mais en outre, certaines d’entre elles furent utilisées comme siège de l’administration locale. (source :
Mepasie)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil