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du 04 au 08 novembre 2015 (semaine 45)
 


- 8 novembre
2015 -
UN CHRÉTIEN NE PEUT MENER "UNE VIE DE PHARAON".

Dans une nouvelle interview accordée au journal néerlandais pour les sans-abri Straatnieuws, publiée le 6 novembre, le Pape souligne que si l’Eglise catholique possède des biens, ils sont utilisés à bon escient, pour les plus nécessiteux.

Dans cet entretien réalisé à la Maison Sainte-Marthe le 27 octobre et publié dans des journaux de "l’International network of street papers (INSP)", le Pape estime que l’Eglise catholique doit prendre la défense des pauvres en paroles mais aussi par le témoignage de la pauvreté. Ainsi, affirme-t-il, un croyant ne peut pas à la fois parler de la pauvreté et des sans-abri et mener une vie de pharaon, cela ne peut se faire.

Quelques jours avant des publications italiennes mettant en cause la gestion des finances au sein de diverses institutions du Saint-Siège, il note qu’il existe toujours la tentation de la corruption dans la vie publique : autant politique que religieuse.

Mais il affirme aussi que si l’Eglise catholique possède beaucoup de biens immobiliers, ces biens sont utilisés pour entretenir les structures de l’Eglise et pour soutenir de nombreuses œuvres réalisées dans les pays qui sont dans le besoin.

Et le Pape de citer un exemple récent: “Hier (…) j’ai demandé d’envoyer au Congo 50.000 euros pour construire trois écoles (…). Je suis allé à l’administration compétente, j’ai fait cette demande et l’argent a été envoyé“.

Le pape François précise aussi que le Saint-Siège revend déjà certains cadeaux offerts au successeur de Pierre, ou organise des loteries de bienfaisance dont les recettes sont dédiées aux pauvres.

Mais il ne s’agit pas de dilapider sans discernement tout le patrimoine de l’Eglise, notamment les précieuses œuvres d’art. Ce ne sont pas les trésors de l’Eglise, fait observer le Pape, mais les trésors de l’humanité et il n’est donc pas possible, ajoute-t-il, de vendre la Pietà de Michel-Ange aux enchères, car elle n’appartient pas l’Eglise mais à l’humanité. Certaines choses ne peuvent se vendre, insiste-t-il, et cela vaut pour tous les trésors de l’Eglise. (source :
cath.ch nbvc)

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