Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 11 au 14 novembre 2015 (semaine 46)
 


- 14 novembre
2015 - L'Angelus du 8 novembre
L'ATTITUDE DES SCRIBES ET DE LA PAUVRE VEUVE

Lors de la prière de l'Angélus, le Pape est revenu sur l'Evangile du jour qui relate le récit de la veuve pauvre qui met toute sa fortune dans le Trésor du Temple.

Cet extrait peut se diviser en deux parties, a souligné le Pape, l'une où il est décrit comment ne doivent pas être ceux qui suivent le Christ, l'autre qui propose une figure exemplaire de chrétien.

Jésus commence en effet par mettre en évidence les défauts des scribes, les maîtres de la Loi, dont le style de vie est caractérisé par l'orgueil, l'hypocrisie et l'avidité, eux « qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners ».

Mais sous les apparences a expliqué le Pape, se cachent fausseté et injustice. Les scribes priaient en réalité pour se faire voir. Aujourd'hui aussi existe le risque de tomber dans ces comportements a relevé le Saint-Père, par exemple quand on sépare la prière de la justice, parce que l'on ne peut pas rendre culte à Dieu tout en faisant du tort aux pauvres. Ou bien encore lorsque l'on dit aimer Dieu mais qu'on lui oppose notre prétention.

Puis en relisant la scène de la vieille femme pauvre au temple de Jérusalem, le Saint-Père a rappelé que de nombreux riches mettaient de grosses sommes dans le Trésor tandis que cette pauvre veuve mettaient seulement deux petites pièces.

Mais Jésus a fait observer à ses disciples combien à l'inverse de ceux qui se débarassaient du superflu, la veuve, avec discrétion et humilité avait donné tout ce qu'elle avait pour vivre. Elle ne voulait pas faire les choses à moitié avec Dieu a souligné le Pape. Dans sa pauvreté, elle a compris qu'ayant Dieu, elle avait tout. Elle se sent totalement aimée par Lui et l'aime totalement à son tour.

Aujourd'hui encore, Jésus nous enseigne que la règle d'or n'est pas la quantité mais la plénitude, a précisé le Souverain Pontife, ce n'est pas une question de portefeuille mais de coeur. Aimer Dieu de tout son coeur signifie lui faire confiance dans sa providence, dans le service des frères les plus pauvres sans rien n'attendre en échange.

Devant les besoins de notre prochain a-t-il encore souligné, nous sommes appelés à nous priver de quelque chose d'indispensable, et pas seulement du superflu. Nous sommes invités à donner le temps nécessaire pour lui, à le donner tout de suite et sans réserve, quel que soit notre talent et sans faire passer au premier plan nos ambitions personnelles ou de groupe.

Le Pape a ainsi demandé que l'on écoute le Seigneur en se mettant à l'école de la veuve de l'Evangile. « Demandons le don d'un coeur pauvre, mais riche d'une générosité libre et gratuite ». (source
: VIS)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil