- 13 décembre 2015 - France
AVEC LES DIVORCÉS ET LES REMARIÉS

Un mois après la clôture du Synode sur la famille, les équipes "Reliance" se sont réunies à Lyon." Constituées de couples de personnes divorcées remariées, elles ont réfléchi aux avancées contenues dans le rapport final du Synode.

Il a été accueilli entre enthousiasme et déception, car ilinvite les divorcés remariés à « une participation plus pleine à la vie de l’église » Derrière la prudence des textes, beaucoup voient une porte ouverte, au terme d’un « parcours de discernement » permettant la levée de « diverses formes d’exclusions actuellement pratiquées ».

Certes, il n’est pas fait explicitement référence à la communion dans le texte des évêques. Avec une habileté qui confine parfois à « l’ambiguïté » , regrettent certains couples présents à Lyon pour une relecture en commun d’un document très attendu, à l’entrée de l’Année de la miséricorde.

Derrière la prudence des mots, nombre de couples concernés entrevoient la lumière. « Cela fait longtemps que nous attendions un tel signe »... « Je suis engagée dans la catéchèse, mon mari lit à la messe, j’ai déjà porté la communion, même si je ne la prends pas, mes enfants font la quête ».

Si « une clarification » sur ces questions pastorales serait la bienvenue, c’est l’accès aux sacrements qui interpelle. Moins tant la communion d’ailleurs que le sacrement de la réconciliation. Pour ces couples, il existe mille façons d’exprimer son baptême. Or réconciliation et communion, ces deux mots qui ne figurent pas dans la « relatio » finale des pères synodaux.

Mais dans leur attente, ces couples estiment qu'ils sont explicitement mentionnés par le cardinal André Vingt-Trois dans sa revue diocésaine du 29 octobre

« Il faudrait que ce chemin soit balisé » , estime aussi un membre des équipes Notre-Dame et accompagnateur d’une équipe "Reliance" à Lyon. « Il ne s’agit pas de renvoyer aux calendes grecques le retour aux sacrements, dit-il. Surtout pour ceux qui ont déjà considérablement avancé. »

Les équipes "Reliance" sont accompagnées par un conseiller spirituel et un couple des équipes Notre-Dame. Il en existe pour l’heure quatre équipes à Lyon, deux en région parisienne, une à Lille et une à Rouen. (source : cath.ch)

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