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du 27 au 31 janvier 2016 (semaine 04)
 


- 31 janvier
2016- France
LES CATÉCHISTES SOUHAITENT UNE MEILLEURE FORMATION

Dix ans après la publication du Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, 250 responsables de la catéchèse et du catéchuménat se sont réunis du 20 au 22 janvier pour évaluer son application, souhaitant être mieux formés.

Publié en 2006, le Texte national pour l’orientation de la catéchèse (Tnoc) insistait sur la dimension missionnaire de la catéchèse, à tous les âges et toutes les étapes de la vie. Dans le contexte d’une diminution lente mais constante du nombre d’enfants au catéchisme et d’une fragilisation des équipes dans les diocèses, l’heure est au bilan.

Selon une enquête menée en 2015 par le Service national de la catéchèse et du catéchuménat (SNCC) auprès des acteurs réunis la semaine dernière à Paris, les encadrants, en partie vieillissants, pâtissent notamment de la forte mobilité des plus jeunes.

En dix ans, le paysage français a largement évolué. Avec trois principaux changements, identifiés par Joël Molinario, directeur de l’Institut supérieur de pastorale catéchétique : une vision anthropologique qui n’est désormais plus partagée par tous, le développement du numérique qui bouleverse les modes de transmission et les tensions accrues autour du pluralisme religieux.

Dans un contexte plus difficile, le SNCC se félicite toutefois d’une augmentation du nombre de catéchumènes adolescents et adultes : en 2015, près de 5.000 ont été baptisés. Ainsi, en cinq ans, la progression est de 30 %. Il et vrai qu’en revanche, le nombre de baptisés à la naissance a fortement diminué et de bien plus.

Plusieurs chantiers doivent se poursuivre désormais : le travail sur le « besoin de formation des catéchistes et leur désir d’approfondir leur foi », de même que les efforts pour favoriser le décloisonnement au sein des paroisses, afin d’impliquer toute la communauté chrétienne dans la catéchèse.

L’enquête révèle également l’existence de tensions parfois entre des « situations personnelles de catéchisés » et « la position de l’Église », par exemple pour des divorcés remariés. « La question de l’accompagnement, synthétise Pauline Dawance, responsable du SNCC, notamment par la recherche d’un langage adapté, est au cœur de notre réflexion ». (source
: CEF)

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