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du 27 au 31 janvier 2016 (semaine 04)
 


- 31 janvier
2016- Belgique
PLUS DE 60% SE DISENT CATHOLIQUES

Une très grande majorité des Belges francophones restent encore attachés à la religion. Et plus de 60% se disent catholiques, selon les enseignements du sondage Ipsos-ORELA-RTBF.

Ce sondage a été lancé dans le cadre du colloque «La religion dans la cité» qui s’est ouvert le 29 janvier à Bruxelles.

En ce temps d'une société sécularisée, le résultat d’un sondage faisant apparaître que 75% des Belges francophones revendiquent une identité religieuse a surpris, notamment Jean-Philippe Schreiber, le fondateur de l’Observatoire des religions et de la laïcité (Orela) qui rapporte dans les colonnes du "Soir" que les taux de personnes se disant incroyantes tournaient plutôt autour de 40% ces dernières années.

Le sondage fait apparaître que les avis sont plutôt nuancés sur la question de savoir si la religion est un facteur de violence. 43% des personnes interrogées le pensent, ce qui reflète à peu près l’opinion des catholiques.

Les musulmans sont en revanche quasi-unanimes (94%) à estimer que la religion n’est pas un facteur de violence. Il n’est pas davantage un facteur de repli et cette dernière opinion est pour le coup partagé par l’ensemble des Belges francophones et des catholiques.

Quant au caractère tolérant des mouvements religieux, il apparaît que c’est le catholicisme qui emporte la palme! 77% des sondés estiment qu’elle est une religion tolérante. L’islam ne recueillant que 49%.

Ce sondage révèle aussi d’autres données intéressantes. Le catholicisme est nettement plus présent en Wallonie (68% dont 47% de non pratiquants) qu’à Bruxelles (40% dont 28% de non pratiquants). C’est d’ailleurs l’islam qui est la religion la plus pratiquée dans la capitale.

Et beaucoup plus d’hommes se déclarent « incroyants, indifférents, athées ou agnostiques » que de femmes (38% contre 14%).

Enfin, pour 73% des sondés, la religion doit relever uniquement de la sphère privée. Mais de même qu’il faudrait pouvoir affiner la notion d’identité religieuse, la définition de ce qu’est la sphère privée, en particulier de ses limites, reste encore assez floue. (source
: cath.ch)

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