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du 1 au 3 février 2016 (semaine 05)
 


- 3 février
2016-
L'AFRIQUE ET LES CINQUANTE ANS DE VATICAN II

Sous le titre "Les 50 ans après Vatican II: Le dialogue des religions et les défis du temps présent", un colloque international de quatre jours a appelé du 26 au 29 janvier, l’Eglise universelle à organiser un concile œcuménique.

Ce colloque a rassemblé à Dakar plus d’une centaine d’évêques, de prêtres, de religieux, religieuses, laïcs, chercheurs musulmans et catholiques, entre autres,autres, venus d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis. Il a justifié la tenue de ce concile œcuménique par "la situation de crise anthropologique aigue que nous vivons".

Dans l’histoire de l’Eglise, dit le texte, il y a eu des conciles sur la Trinité, sur le Christ, le Sacrement, mais aujourd’hui, "nous sommes dans une crise, telle que l’Eglise doit dire, selon sa foi, qui est l’homme".

Pour les participants, le colloque s’est voulu un "devoir de mémoire et une nouvelle prise de responsabilité historique de l’Afrique, dans un monde qui attend beaucoup d’elle, et dans une Afrique qui attend beaucoup de sa culture, de ses religions, et dans un monde en quête dramatique de paix, et du dialogue interculturel et interreligieux".

Ils ont aussi exhorté à réfléchir sur la laïcité en Afrique pour qu’elle ne soit pas "l’expression de dictature, mais serve de lieu d’épanouissement de la pluralité religieuse et culturelle".

Il s'agirait d'encourager l’émergence de maisons d’éditions en Afrique, où les intellectuels africains pourraient publier leurs œuvres. Pour ce faire, ils ont estimé qu’il faudrait faire mettre en place des coopératives éditoriales, qui devront être soutenues par toutes les personnalités panafricaines souhaitant soutenir le développement de cette œuvre.

Le colloque s’est aussi prononcé en faveur de la création de lieux de recherche et de spiritualité sur les cultures et les valeurs africaines. Ces lieux de recherche pouvant être appelés Académie africaine des sciences sociales et politiques, école des intellectuels communautaires, etc…

A la clôture des travaux, Viviane Laure Elisabeth Bampassy, ministre sénégalaise de la Fonction publique, de la rationalisation des effectifs et du renouveau du secteur public, représentant son gouvernement, a souligné le caractère "inédit" du symposium. qui a contribué au dialogue des cultures.

Selon elle, la rencontre a permis de renforcer le dialogue entre pasteurs et laïcs, éducateurs et philosophes, médecins et psychologues, de redire l’oecuménisme, mais aussi, à quel point le dialogue entre le christianisme et l’islam est au cœur de la spiritualité africaine. "La vivacité et l’unité, le respect mutuel et l’identité de chacun sont essentiels à l’Afrique, et au monde", a-t-elle fait remarquer. (source :
cath.ch)

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