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FlashPress - Infocatho
du 4 au 8 février 2016 (semaine 05)
 


- 8 février
2016- audience du 3 février
DIEU NE CONDAMNE PERSONNE. IL NOUS SAUVE

Dans son cycle de catéchèses sur la miséricorde lors de l’audience, le Pape a fait le lien entre miséricorde et justice et a rappelé que « la justice de Dieu, c’est son pardon », et que « nous devons l’accueillir.»

Dans la Bible, Dieu est présenté « comme miséricorde infinie, mais aussi comme justice parfaite », et « ces deux réalités ne sont pas contradictoires», car c’est « la miséricorde de Dieu qui porte la vraie justice à son achèvement. » Dans la justice administrative, poursuit François, « ceux qui se considèrent victimes d’une injustice demandent que justice soit faite au juge du tribunal. » C’est une justice rétributive, « qui inflige une punition aux coupables. »

Il est une autre façon de faire justice que présente la Bible: « un processus par lequel la victime s’adresse directement au coupable pour l’inviter à la conversion». C’est un chemin à suivre pour résoudre d’autres conflits aussi, interpelle le Pape, comme « au sein des familles, dans les relations entre les époux ou entre les parents et les enfants, où celui qui est blessé aime celui qui est coupable, et veut sauver la relation qui le lie à l’autre. »

« C’est un chemin difficile », concède le Saint-Père. « Cela exige que celui qui a subi un tort, soit prêt à pardonner, et désire le salut et le bien de celui qui l’a blessé. » C’est la seule façon pour que la justice triomphe, dit-il, car « si le coupable reconnaît le tort causé, le mal n’est plus, et celui qui était injuste devient juste » conduisant ainsi au chemin du bien, et de la miséricorde.

Et Dieu agit ainsi envers nous : « Il nous offre constamment son pardon, nous aide à l’accueillir et à prendre conscience de notre mal pour nous en libérer. ». Dieu, « Seigneur de miséricorde », veut sauver tout le monde, y compris, « Ponce Pilate et Judas. » « Le seul problème, explique le Saint-Père, est de laisser Dieu entrer dans notre cœur ».

« Le cœur de Dieu est un cœur de Père qui aime ses enfants, et souhaite qu’ils vivent dans le bien et la justice », allant à l’encontre de « notre petit concept de justice pour ouvrir les horizons infinis de Sa miséricorde. »

Le Pape a parlé alors la démarche de la confession et le rôle du confesseur. Car « c’est précisément pour trouver le cœur d’un père que nous allons nous confesser », un père qui« aide à changer de vie, à nous donner la force d’avancer, et qui pardonne au nom de Dieu. »

Celui qui confesse « a donc une très grande responsabilité », finit le Pape s’adressant directement aux prêtres, car « dans le confessionnal, vous êtes à la place du Père qui rend justice avec Sa miséricorde. » (source
: VIS)

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