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du 12 au 17 février 2016 (semaine 07)
 


- 17 février 2016 - Le Pape au Mexique

AU SANCTUAIRE DE NOTRE-DAME DE GUADALUPE

Le 13 février, le Pape a célébré la messe à Notre-Dame de Guadalupe,
après avoir prié pendant une vingtaine de minutes, seul, devant l’image de la Vierge miraculeusement imprimée sur la cape de Juan Diego.

Là où, selon la tradition, la Vierge Marie apparut à un simple berger aztèque en 1531, le pape a affirmé que Dieu avait choisi le “petit“ Juan Diego pour réveiller son peuple.

Au deuxième jour de sa visite au Mexique, le pape s’est ainsi rendu au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe, le cœur spirituel de son voyage apostolique. Sur plus d’une quinzaine de kilomètres, debout à bord de la papamobile, il a été acclamé par une foule innombrable.

Quelque 12.000 fidèles se pressaient dans la basilique, plus de 30.000 autres suivaient la messe de l’extérieur sur des écrans géants.

Le pape a prié pendant une vingtaines de minutes, seul, devant l’image de la Vierge miraculeusement imprimée sur la cape de Juan Diego. . Avant son voyage, il avait expressément demandé à pouvoir prendre ce temps d’intimité face à l’icône, dans le "camerino", une petite salle située derrière l’image de près d’1,5 mètre.

Lors de la messe, dans une homélie particulièrement poétique, le Pape François a assuré que la Vierge Marie avait choisi le jeune berger Juan Diego pour venir “visiter les habitants de cette terre d’Amérique“. “Ce matin de décembre 1531, a-t-il expliqué, Dieu a éveillé l’espérance de son enfant Juan, l’espérance de son peuple“.

“Dieu a réveillé et réveille l’espérance des petits, des souffrants, des déplacés et des marginalisés, de tous ceux qui sentent qu’ils n’ont pas une place digne sur cette terre“, a encore assuré le pape pour qui “Dieu s’est approché et s’approche du cœur souffrant mais endurant de tant de mères, pères, grands-parents, qui ont vu leurs enfants partir, se perdre, voire être arrachés de manière criminelle“. Au Mexique, pays rongé par le crime organisé, les assassinats sont légion.

Le Pape est revenu sur la rencontre entre Marie et sa cousine Elisabeth, Marie venue “en hâte, sans hésiter, sans tarder” alors qu’Elisabeth en était dans ses derniers mois de grossesse. C’est sur la figure de Marie, sur le message qu’elle a transmis à Juan Diego, l’Amérindien qui l’a vue, que le Pape s’est attardé.

"C’est la femme du oui, un oui du don d’elle-même à Dieu, et en en même temps, un oui du don à ses frères. C’est le oui qui l’a poussée à donner le meilleur en se mettant en route vers les autres".

"De la même manière, elle continue d’être présente à nous tous; surtout à ceux qui, comme lui, sentent qu’ils ne valaient rien. Ce choix particulier, disons préférentiel, n’a été contre personne mais en faveur de tous".

" On peut venir déposer nos douleurs, nos peurs, nos désespoirs, nos tristesses et lui dire: ‘Que puis-je apporter si je ne suis pas instruit?'’’.

Il a recommandé de faire silence devant la Vierge, “elle qui a l’honneur d’être notre mère”. “Cela nous donne la certitude que les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles. Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau”, a poursuivi le Pape. (source : News.va)

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