- 24 février 2016 -Vietnam
LES LIMITES DE L'INSTITUT CATHOLIQUE

Après l’annonce récente de l’ouverture de l’Institut catholique du Vietnam pour le mois de septembre prochain, son premier recteur, Mgr Joseph Dinh Duc Dao, vient de fournir des détails supplémentaires sur le nouvel établissement.

Ses propos donnent certaines informations nouvelles sur l’état actuel du projet et sur ses objectifs à plus long terme.

Mgr Joseph Dinh Duc Dao en est l’un des principaux promoteurs de l’Institut catholique. Il est l’évêque coadjuteur du diocèse de Xuân Lôc et responsable de la Commission épiscopale de l’Education. Avant de revenir au Vietnam en 2009, il avait longtemps exercé son ministère à Rome. Docteur en théologie morale et en missiologie, il avait enseigné dans diverses universités et instituts.

Pendant son séjour à Rome, il avait également assumé la charge de coordinateur au sein de la diaspora catholique vietnamienne. En 2009, revenu au Vietnam, on lui confie la charge de recteur du grand séminaire de Xuân Lôc, puis évêque auxiliaire du diocèse en 2013, puis en 2015 coadjuteur de ce même diocèse.

Le conseil des professeurs et le bureau exécutif de l’Institut étaient déjà en place. En septembre, deux matières seulement seront enseignées, à savoir la théologie biblique et la théologie dogmatique. Mais ce n’est là qu’un premier pas. Lorsque les structures de l’Institut seront assurées, d’autres disciplines viendront s’y ajouter, comme la théologie pastorale avec toutes ses variantes. Une autre étape, sans doute encore lointaine, ouvrir la nouvelle institution aux Eglises des pays voisins.

A propos du personnel destiné à travailler dans le cadre de l’Institut catholique. Il a déclaré que l’Institut catholique du Vietnam ne rencontrerait aucune difficulté pour recruter un personnel hautement diplômé, expérimenté et bénéficiant de la reconnaissance des diverses universités catholiques dans le monde.

Mais, interrogé sur la possibilité d’introduire dans le nouvel établissement l’enseignement d’autres disciplines comme les sciences sociales, les matières littéraires, et autres, Mgr Dao a affirmé que cela dépendait de l’autorisation officielle accordée ou non à l’Eglise catholique et aux autres religions de contribuer à l’éducation nationale dans le pays. Cela dépend donc aujourd’hui des autorités et de la plus ou moins grande liberté d’action accordée aux groupes religieux. Pour l’Eglise catholique, l’élargissement de l’Institut reste encore seulement une espérance. (source : Mepasie)

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