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du 15 au 20 février 2016 (semaine 07)
 


- 20 février 2016
-Mercredi 10 février
C'EST UN TEMPS DE PURIFICATION ET DE LIBÉRATION

Le Carême, dit le Pape dans son homélie, est un temps de pénitence qui prend un relief particulier en cette Année jubilaire de la Miséricorde.

Cette année, comme ce fut le cas en 2013 peu après l’annonce de la renonciation de Benoît XVI, cette célébration s’est tenue à la basilique Saint-Pierre, et non à la basilique Sainte-Sabine, sur l’Aventin, comme c’est la tradition. Cette cérémonie s'est tenue en présence des reliques de saint Padre Pio et de saint Leopold Mandic, les deux confesseurs capucins, exposées depuis vendredi au Vatican.

Le Pape s’est adressé, notamment, aux 700 missionnaires de la miséricorde présents pour leur envoi en mission, en centrant une nouvelle fois sa réflexion sur le thème de la réconciliation.

«Les missionnaires de la miséricorde sont présents à cette cérémonie pour recevoir le mandat d’être des signes et des instruments du pardon de Dieu, a-t-il rappelé. Chers frères, puissiez-vous aider à ouvrir les portes des cœurs, à dépasser la honte, à ne pas fuir de la lumière. Que vos mains paternelles bénissent et soulagent vos frères et sœurs ; qu’à travers vous le regard et les mains du Père se posent sur ses fils et guérissent leurs blessures !»

Il a construit sa méditation autour des appels de saint Paul : «Laissez-vous réconcilier avec Dieu», et du prophète Joël :«revenez à moi de tout votre cœur». Il a rappelé que Dieu «triomphe du péché et nous relève de nos misères, si nous les lui confions»

Et cela relève de la grâce, mais aussi de la responsabilité individuelle de chacun : «C’est à nous que revient de reconnaitre notre besoin de miséricorde : c’est le premier pas du chemin chrétien ; il s’agit de franchir la porte ouverte qui est le Christ où Lui-même nous attend, le Sauveur, et nous offre une vie nouvelle et joyeuse.»

Il a ensuite listé les freins qui empêchent de se laisser embrasser par le pardon de Dieu : «Il y a la tentation de blinder les portes, et de cohabiter avec son péché en le minimisant, en se justifiant toujours, en pensant de ne pas être pire que les autres ; mais en faisant ainsi, les verrous de notre âme se ferment, et nous restons enfermés en nous-mêmes, prisonniers du mal».

Le Pape a enfin lancé ce vœu rempli de bienveillance mais aussi de fermeté : «Que le Carême soit un temps bénéfique pour nous couper de la fausseté, de la mondanité, de l’indifférence ; pour ne pas penser que tout va bien si je vais bien ; pour comprendre que ce qui compte vraiment n’est pas l’approbation, la recherche du succès ou du consensus, mais le nettoyage du cœur et de la vie pour retrouver l’identité chrétienne, c’est-à-dire l’amour qui sert et non l’égoïsme qui nous sert.» (source : VIS)

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