- 9 mars 2016
ÊTRE ATTENTIFS AUX BESOINS RÉELS DES FIDÈLES

Le Pape demande aux confesseurs des horaires et des comportements plus adaptés aux fidèles, afin de répondre à leurs “besoins réels“, sans toutefois diminuer les exigences de l’Evangile.

C’est ce qu'il a demandé aux confesseurs, lors d’une liturgie pénitentielle dans la basilique Saint-Pierre, le 4 mars, alors que pour la troisième année consécutive, il présidait cette célébration à mi-Carême, avec une soixantaine de confesseurs répartis dans la basilique vaticane.

Il les a appelés à “écouter le cri, peut-être caché, de tous ceux qui désirent rencontrer le Seigneur“. “Nous ne devons pas, il est vrai, diminuer les exigences de l’Evangile, mais nous ne pouvons pas risquer de rendre vain le désir du pécheur de se réconcilier avec le Père“.

Et l’évêque de Rome de faire la liste des éléments à revoir: “ces comportements qui parfois n’aident pas les autres à s’approcher de Jésus; les horaires et les programmes qui ne rencontrent pas les besoins réels de tous ceux qui pourraient s’approcher du confessionnal.

" L es règles humaines, si elles valent plus que le désir de pardon; nos rigidités qui pourraient maintenir loin de la tendresse de Dieu“. Il s’agit notamment pour les confesseurs "d’infuser" du courage, de soutenir, de tendre la main et absoudre.
“Le péché nous appauvrit et nous isole, a aussi souligné le pape François, il rend aveugle, éteint et replié sur soi, empêchant de voir l’essentiel“.

Contre la tentation de continuer comme si de rien n’était, de rester à distance du Seigneur, il a encouragé à se relever, à ne pas rester assis et à jeter ce qui nous empêche d’aller à la rencontre du Christ.

Cette célébration pénitentielle ouvrait aussi la troisième édition de l’initiative ‘24 heures pour le Seigneur’, promouvant l’ouverture exceptionnelle des églises dans le monde entier, proposant nuit et jour le sacrement de la réconciliation. Au cours de la cérémonie, il a lui-même confessé plusieurs fidèles, après avoir, comme les années précédentes, donné l’exemple en allant se confesser en premier. (source : cath.ch)

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