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du 10 au 12 mars 2016 (semaine 10)
 


- 12 mars 2016
- France
LA CATHÉDRALE RUSSE DU QUAI BRANLY A PARIS

Le 19 mars la cathédrale du centre spirituel et culturel orthodoxe en cours de construction sur le quai Branly dans le 7e arrondissement sera enfin coiffé de son élément architectural le plus typique, et le plus spectaculaire : cinq dômes dorés,

Le plus haut dépassera les 12 mètres (les quatre autres faisant six mètres). Ces coupoles « seront installées à 37 mètres de haut le 19 mars », a annoncé l’architecte du projet, Jean-Michel Wilmotte.

L’édifice de pierre blanche de Bourgogne et de verre, réalisé par "Bouygues bâtiment Ile-de-France" pour l’Etat russe, devrait accueillir sur ses trois étages une école primaire franco-russe, un centre culturel avec une librairie, des salles d’exposition, un centre paroissial et un café.

Les dômes ont été réalisés par une entreprise bretonne Multiplast, spécialiste des matériaux composites. Ils sont en fibre de verre et en résine époxy, des matériaux légers et résistants. Ils seront constitués de vingt pétales qui seront dorés à la feuille avant leur assemblage – ce qui coûte moins cher que de les dorer in situ –, puis assemblés par boulonnage.

Avec ses toits mordorés, le bâtiment, qui s’élèvera à la place de l’ancien siège de Météo France, va donc quelque peu contraster avec ce quartier sage, guère éloigné de la tour Eiffel. Le résultat aurait peut-être été plus détonnant encore si Bertrand Delanoë n’y avait pas mis le holà lorsqu’il était maire de Paris. En 2012, l’édile avait en effet refusé de délivrer le permis de construire à un premier projet, celui de l’architecte Nunez Yanowsky qu’il jugeait inesthétique.

Ce véto, approuvé par l’Elysée, avait d’ailleurs suscité à l’époque une polémique juridico-diplomatique car Vladimir Poutine tenait à son église. Tenace, l’Etat russe, propriétaire du foncier (4.240 m2) a donc missionné un autre architecte, Jean-Michel Wilmotte. Lequel a finalement su trouver l’assentiment de la Mairie de Paris, en misant notamment, sur un projet moins ostentatoire.

Jusqu’aux moindres détails : la nuance dorée, dans laquelle sont peints les bulbes, est plus mate, ce qui détonnera moins sur les camaïeux gris des toits parisiens. (source : mospat)

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