- 27 mars 2016
UNE SOCIÉTÉ HUMAINE DÉSAGRÉGÉE
Réagissant aux attentats meurtriers survenus le 22 mars 2016 à Bruxelles, le P. Federico Lombardi, ‘porte-parole’ du Vatican, a défini le terrorisme comme “un acte de foi dans la haine“, mais il faut ne pas “répondre à la haine par la haine“.
“ Il ne faut pas répondre à la haine avec des mesures qui détruisent, mais chercher à reconstruire les relations nécessaires à l’intérieur de la société“, car e but du terrorisme est justement de “détruire toute confiance réciproque et ainsi de désagréger la société humaine“.
Les terroristes, a encore souligné le P. Lombardi, “ sont des personnes qui vivaient en Europe mais qui ne se sont pas approprié à l’idéal de cohabitation, au respect des droits de la personne, auxquels se référait le Pape François, en appelant les responsables du Parlement européen à mettre en avant cette grande idée positive que l’Europe représente pour l’humanité“.
Le président de la conférence épiscopale italienne, Mgr Angelo Bagnaco, a pour sa part estimé que ces attentats “dénoncent un manque et un vide culturel très grave que notre Europe a créé : vide d'idéaux, de valeurs authentiques“ capables de donner du “sens à la vie“ de personnes aux “âmes vides“ et “fragiles“. Ce qui marque la jeunesse engagée dans le Djihadisme. (source : cath.ch)
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