- 2 avril 2016 -Colombie
L'ÉGLISE ET LES PROCESSUS EN COURS

A propos du processus de paix en cours entre le gouvernement et les FARC, l'archevêque de Tunja déclare : « Il faut éviter toute clause qui pourrait créer des problèmes par la suite.»

« Ce qui compte n’est pas la date à laquelle est signé l’accord mais qu’il soit correctement formulé. Il est très important de bien analyser, afin d’éviter de porter préjudice à l’ensemble du processus ».

C’est ainsi que s’est exprimé Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, président de la Conférence épiscopale colombienne (CEC), à propos de la notification fournie par le gouvernement indiquant qu’il est possible que la signature de l’accord de paix avec les FARC n’ait pas lieu le 23 mars comme annoncé.

La note de la CEC rappelle que l’Eglise catholique continuera à soutenir le processus de paix de manière inconditionnée.

Le 16 mars, les dialogues ont repris dans la capitale cubaine entre Rodrigo Londoño, représentant les FARC, et Enrique Santos, frère du Président colombien, Juan Manuel Santos. Ils ont été qualifiés par la presse colombienne de constructifs.

La communauté nationale espère que les dialogues de paix, même s’ils ne sont pas achevés au 23 mars, porteront à cette date au moins à la signature d’un cessez-le-feu définitif. (source : Fides)

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