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FlashPress - Infocatho |
du 4 au 6 avril 2016 (semaine 14) |
C'est ce qu'a indiqué Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale "Ecclesia Dei", en charge des relations avec la Fraternité filiale de Mgr Marcel-Lefebvre" Pour Mgr Pozzo, c'est "un pas supplémentaire sur le chemin de la réconciliation" entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, séparée depuis juin 1988. Le pape François avait souhaité une rencontre privée et informelle, sans le caractère officiel d’une audience, note la FSSPX. Fin 2013, Mgr Fellay avait assisté à la messe matinale de Sainte Marthe. En traversant la salle à manger de Sainte Marthe, il salua le Pape prenant son petit déjeuner. Dans un entretien publié récemment sur le site de la FSSPX, Mgr Fellay confirmait que si le dialogue entre Rome et Ecône avait connu "des hauts et des bas" depuis 2000, son institut avait reçu en juillet 2015 une "nouvelle proposition (…) pour arriver à cette régularisation canonique". En 2010-2011, le pape Benoît XVI avait accordé les deux ‘préalables’ qu'elle réclamait: la reconnaissance de la liberté de la messe traditionnelle et le retrait des excommunications de 1988. Mais cela n'avait pas convaincu pour retrouver le chemin de l'Église de Rome. " Nous avons eu des discussions doctrinales planifiées: et total désaccord ! note alors Notre Supérieur général Mgr Fellay a estimé bon de poursuivre les tractations et cela a causé passablement d’inquiétude chez nous, comme tient à le rappeller Mgr Tissier de Mallerais en mars 2016. Et de rappeler aussi : " jusqu’au moment où il fut clair, en mai et juin 2012, que Benoît posait toujours comme condition, l’acceptation du Concile et de la légitimité des réformes, comme il l’avait dit au début et sans ambages. C’était l’échec", conclut-il sèchement. En mai 2012, le même constat, qui reste encore celui de bien des membres au sein de la FSSPX , obligea le supérieur de la Fraternité à regretter leur incompréhension concernant son attitude envers Rome et d'écrire aux deux autres évêques et au Conseil général de la FSSPX : " " Vous ne pouvez pas savoir combien votre attitude ces derniers mois, bien différente pour chacun d'entre vous a été dure pour nous. Elle a empêché le supérieur général de vous communiquer et faire partager ces grands soucis, auxquels il vous aurait si volontiers associés, s'il ne s'était pas trouvé devant une incompréhension si forte et passionnée. " Combien il aurait aimé pouvoir compter sur vous, sur vos conseils pour soutenir cette passe si délicate de notre histoire. C'est une grande épreuve, peut-être la plus grande de tout notre supériorat." Mgr Tissier de Mallerais, remarque, lui, "Aujourd'hui nous constatons de la part de Rome une disposition à supporter notre existence et nos positions théoriques et pratiques. Je dis ‘supporter’ pour éviter ‘tolérer’, car on tolère un mal ! "Doctrinalement, déjà, on ne nous force plus à admettre ‘tout le Concile’ ni la liberté religieuse; certaines erreurs que nous dénonçons sont en passe d’être considérées par nos interlocuteurs comme matière à libre discussion, ou à discussion continuée. C’est un progrès". Mais le prélat traditionaliste affirme aussi sans ambages: "Nous discutons, mais il faut avouer que nous ne changeons pas et qu’il est improbable que nous changions!". Que ce soit au sein de la Fraternité Saint Pie X ou même chez des fidèles "sédévacantistes", nombreux sont ceux qui rejettent tout accord entre la FSSPX et le Vatican, en prétextant que Mgr Lefebvre s'y était opposé de son vivant. "Mgr Fellay trahit les principes qui ont toujours guidé Mgr Lefebvre" peut-on entendre ou lire sur certains blogs. C'est ainsi que les dominicains d'Avrillé et quelques autres prêtres se sont détachés de la FSSPX pour fonder le 15 juillet 2014" l'Union sacerdotale Marcel-Lefebvre". (source : DICI) |