- 17 avril 2016
LE RÔLE ACTUEL ET FUTUR DES FEMMES DANS L'ÉGLISE

Le vendredi 15 avril, sous le titre « Femmes invisibles », dans l’Osservatore Romano, la théologienne italienne, Caterina Ciriello, constate que « le chemin est encore long pour trouver la place que les femmes méritent dans l’Église ».

Le quotidien du Saint-Siège consacre une pleine page à la condition de la femme dans l’Église, signée par cette théologienne et professeure à l’Université pontificale urbanienne.

L'article est extrait d’une conférence à l’Université pontificale sur le thème « L’Église et les femmes. Une nouvelle alliance à revisiter ». L'article fait le constat que « le chemin est encore long pour trouver la place que les femmes méritent dans l’Église ».

« Le rôle invisible des femmes dans l’Église » y est traité des origines du christianisme au pape François, et l’auteure revient sur la place donnée aux femmes dans la Bible et dans les instances ecclésiastiques. « Si les femmes dans l’Église doivent encore lever la voix pour se faire entendre », c’est que leur image reste associée au péché originel d’Ève (Genèse 3).

Une image que la domination patriarcale a renforcée au fil des siècles, au point de trahir, le message des Évangiles en « faisant du christianisme, une religion à prédominance hégémonique masculine ».

Un discours que les papes, comme le Pape François et depuis Jean-Paul II avec son « Familiaris consortio », essayent de modifier.

Depuis quelques années, les femmes ont fait leur apparition dans les hautes instances de l’Église catholique. En 2012, la nomination au poste de secrétaire générale adjointe de la Conférence des évêques de France (CEF), de Corinne Boilley, était un signe fort.

Un an plus tard, en juillet 2013, c’est au Vatican qu’une femme, Francesca Chaouqui, entra au service du pape comme conseillère chargée de travailler sur la réforme de la structure administrative et économique du Saint-Siège, avec sept autres laïcs.

En février 2015, le Pape nomme également, pour trois ans, une femme à la tête du conseil d’administration de l’hôpital pédiatrique Bambino Gesù. Mariella Enoc, 71 ans, et reçoit du Pape la lourde tâche de redresser les finances et de restaurer la transparence financière de cet hôpital, concerné au premier plan par une affaire de détournements de fonds impliquant le cardinal Tarcisio Bertone, ancien secrétaire d’État du Vatican . (source : News.va)

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